Un lot de matériel de maraîchage et de transformation de produits agricoles, d’une valeur de près de 10 millions de francs CFA, a été remis mardi aux deux unités de production informelle (UPI) de Tambacounda et Goudiry, afin de renforcer leur formation dans ces deux domaines, dans le cadre du Projet d’appui au développement et à l’intégration de l’apprentissage (PADIA), a constaté l’APS.
La cérémonie qui a eu lieu dans les locaux de la gouvernance, a été présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda, chargé du développement Abdou Khadre Diop.
La coût global de ces équipements composés de pelles, de coupe-coupe, de tenues de travail, de pulvérisateurs, de brouettes, d’arrosoirs, de mixeurs, de balances électroniques, de seaux, de calebasses, etc., est estimé à 9,785 millions de francs CFA, incluant des dépenses effectuées pour la réhabilitation des locaux des unités de production informelle, a noté Pape Momar Fatim Aw, coordonnateur général du PADIA.
Des maîtresses et maîtres artisans qui dispensent les apprentissages dans les UPI avaient pris part à la cérémonie, où étaient aussi représentées l’inspection d’académie et la chambre des métiers.
Le PADIA a pour objectif de ‘’former des jeunes dans des métiers porteurs’’, dans six régions que sont Thiès, Fatick, Kaolack, Diourbdel, Tambacounda et Kédougou, où ont été installées 10 unités de production informelle. Le maraîchage et la transformation des produits agricoles ont été choisis à Tambacounda.
Le projet se soucie aussi de l’insertion professionnelle des jeunes formés, tout comme il apporte son appui au ministère de la Formation professionnelle, de l’Artisanat et de l’Apprentissage, dans le renforcement des capacités des acteurs de l’administration centrale et déconcentrée, dans l’organisation et la gestion de l’apprentissage.
Initialement prévu pour cinq ans dans les quatre régions de Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès, le projet qui devrait se terminer en juin 2017, a obtenu une rallonge jusqu’en juin 2018.
Dénommée PADIA Plus, la partie du projet concernant les deux régions de Kédougou et Tambacounda, a bénéficié à partir de janvier 2015, dans le cadre de cette prolongation, d’un appui de la société minière Teranga Gold Operation et de la Fondation Paul Gérin Lajoie, d’un montant global de 140 millions de francs CFA, a indiqué M.Aw.
La durée du PADIA Plus (de Tambacounda et Kédougou), est de 15 mois.
Dans le cadre du PADIA Plus, qui est un projet expérimental, 18 jeunes de la région de Tambacounda et 42 de Kédougou, âgés de 15 à 26 ans suivent une formation en maraîchage et transformation de produits agricoles. Tambacounda dispose de trois UPI.
M. Aw a soumis une requête aux collectivités locales, afin qu’elles aident les jeunes formés à disposer de lopins pouvant abriter leur activité, à la fin de leur formation.
Pour l’adjoint au gouverneur, ce projet s’inscrit dans la même dynamique que le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) présenté récemment à Tambacounda.
Le tout, en vue d’œuvrer pour le développement de la région orientale, dont la situation est telle qu’il faut une multitude de projets, dans divers domaines, pour la mettre sur les rampes de l’émergence.
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