Les précisions de l’Assemblée nationale sur ses impôts et les abattages clandestins tiennent la vedette, dans la livraison de ce mardi des quotidiens.
"Moustapha Niasse dément et sort des chiffres", titre WalfQuotidien, au sujet du premier sujet. "Il est inapproprié et injuste d’affirmer que les députés ne paient pas leurs impôts", rapporte le même journal, citant un communiqué de cette chambre parlementaire dirigée par M. Niasse.
L’Assemblée nationale a "effectué des versements d’un montant de 174 millions 162 mille 810 francs" pour les impôts des députés, de 2012 à maintenant, ajoute le communiqué cité par WalfQuotidien.
En plus, "un montant complémentaire de 142 millions 768 mille 473 francs CFA [est] en cours d’ordonnancement pour être payé", affirme l’institution, à la suite des accusations d’un inspecteur des impôts et domaines, également leader d’un parti politique, Ousmane Sonko.
Selon ce dernier, les députés ne s’acquittent pas du paiement de leurs impôts, poursuit WalfQuotidien.
"Niasse rompt le silence", titre L’As, à propos "des graves accusations de non-versement fiscal sur l’Assemblée nationale".
Sud Quotidien aussi relaye le contenu du communiqué de l’institution parlementaire, en ajoutant que l’inspecteur des impôts et domaines Ousmane Sonko est soutenu par Yoonu Askan Wi, un parti politique dirigé par Madièye Mbodj.
Cette formation politique de l’opposition loue "la démarche patriotique et citoyenne" de M. Sonko, selon Sud Quotidien. La dénonciation qu’il a faite est en "adéquation avec les exigences d’éthique, de responsabilité, de transparence", affirme Yoonu Askan Wi.
L’Observateur est préoccupé par "la vente de denrées impropres à la consommation", un sujet qui défraye la chronique. Le journal donne la parole, dans un dossier consacré à ce sujet, à des experts qui "font une lecture sans complaisance de ce phénomène qui prend les Sénégalais en otages".
"La grande boucherie", titre Le Quotidien, pour évoquer les abattages clandestins, à cause desquels de la viande d’âne serait commercialisé sur le marché sénégalais.
Le Témoin Quotidien annonce la fin, ce mardi, du boycott du territoire gambien par les transporteurs sénégalais. "Les syndicalistes [des transports] lèvent le mot d’ordre" à compter de ce jour, écrit ce journal, qui dit tenir l’information de Mansour Ndir, un délégué du Syndicat national des routiers du Sénégal.
Concernant le même secteur, Le Soleil annonce que le Sénégal va vers une "application imminente du permis à points", une mesure du ministère des Transports terrestres, qui va "inciter les conducteurs à plus de responsabilité sur la route".