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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal Photo: Revue de presse; Journaux |
Les quotidiens parvenus lundi à l’APS réservent un traitement privilégié à l’actualité politique, en raison de l’annonce de l’ouverture d’un "dialogue national" convoqué par le président de la République, Macky Sall, le 28 mai prochain.
"Dans quelques jours, le président de la République va recevoir les forces vives de la nation pour dialoguer sur les questions d’intérêt national", annonce Le Témoin Quotidien, évoquant un "remake des assises et autres concertations nationales".
"Si d’aucuns pensent que c’est une bonne chose et s’interrogent sur les modalités de ce dialogue, d’autres doutent de la sincérité de nos acteurs politiques et pensent qu’ils se réunissent souvent juste pour satisfaire un bruitage social et politique", écrit-il.
"Un dialogue dont on ne sait rien des sujets qui seront abordés, encore moins des participants. En réalité, le +dialogue+ du 28 mai ne sera qu’un prétexte pour légitimer une opération de débauchage de responsables de l’opposition et de personnalités de la société civile", juge WalfQuotidien.
"On aura plus affaire à un cirque qu’à un dialogue", juge le journaliste et analyste Babacar Justin Ndiaye, dans des propos rapportés par le même journal.
Il dit craindre que la montage n’accouche d’une souris, compte tenu "du nombre de sujets à débattre et du large spectre des participants".
Aussi des organisations telles que le Cercle des intellectuels du Sénégal (CIS) ont-elles "choisi juin pour organiser une conférence nationale +disso+. Une sorte d’Assises nationales bis pour rejeter l’appel au dialogue du chef de l’Etat, qui devrait démarrer samedi prochain", rapporte Le Quotidien.
Le dialogue auquel appelle le président de la République "aurait été plus utile s’il avait été tenu avant le référendum" du 20 mars dernier, qui portait sur la modification de la Constitution, note le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), Mamadou Diop Decroix, dans les colonnes de Sud Quotidien.
M. Diop va plus loin en prédisant "la victoire de l’opposition aux prochaines législatives de 2017". Les responsables du pouvoir "disent que les résultats du référendum sont bons et que les populations sont avec eux, même s’ils ont perdu 600.000 voix entre-temps, et le processus va se poursuivre", a déclaré Mamadou Diop Decroix.
Loin de la politique, Le Populaire indexe les "défaillances des autorités en matière de contrôle et de répression" de produits impropres à la consommation, à la suite de l’arrestation, à Dakar, de personnes qui écoulaient sur le marché de la viande d’âne.
"Les Sénégalais en danger", alerte La Tribune. "Alors que l’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur la saisie de milliers de tonnes de riz impropre à la consommation, des opérateurs véreux voulaient écouler sur le marché de la viande d’âne..." signale le journal.
Citant les services de la SOGAS, la Société de gestion des abattoirs du Sénégal, il indique que "35 tonnes de viande se seraient volatilisées dans la nature ou dans les estomacs" des consommateurs. S’y ajoute, selon La tribune, "la vente de denrées périmées, au vu et au su de tous, sans compter celle de médicaments contrefaits, qui sont vendus dans la rue".
Le Soleil, pour sa part, annonce le retour à Dakar du président de la République, après une visite officielle de 72h au Kazakhstan, où il a vanté "le modèle sénégalais", qui est fait, selon ce journal, de "valeurs de tolérance, de respect mutuel et de diversité".
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