Économie
L’investissement dans la santé des adolescents permet de construire un capital humain durable (responsable)
Publié le samedi 21 mai 2016 | Agence de Presse Sénégalaise
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Les investissements visant la promotion de la santé des adolescents permettent de gagner en économie d’échelle et de construire un capital humain pour le développement durable, a soutenu le directeur de la Santé de la reproduction, le docteur Bocar Daff, dans un entretien avec l’APS.
"C’est une grande conférence qui a permis de discuter de cette thématique avec les partenaires, les organisations internationales, les gouvernements et les jeunes, sur la manière de trouver les investissements nécessaires sur cette tranche pour un développement durable", a-t-il déclaré, en marge des travaux de la 4ème conférence mondiale "Women Deliver", clôturée jeudi à Copenhague (Danemark).
L’idée de cette rencontre internationale était de partager, à travers ses différentes sessions, les bonnes pratiques en cours dans d’autres pays sur cette question, a-t-il expliqué.
Dans cette optique, a-t-il renseigné, la direction de la Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, a pris part, avec le ministre de tutelle, à la session consacrée au Global Facility Fund, un mécanisme de financement consacré au financement de la santé de la mère et de l’enfant.
Le Sénégal est en train d’élaborer son plan stratégique qui devrait prendre en compte "tous les besoins de financement de toute la population de façon générale, notamment pour que les droits de la femme soient préservés avec en sus plus d’équité, plus d’égalité et plus d’autonomie pour les femmes", a indiqué le docteur Daff.
A travers les programmes financés par ce mécanisme, il s’agit de faire en sorte que les enfants, les adolescents et les jeunes soient "plus éduqués et aient accès aux services de la santé de la reproduction", a-t-il souligné.
Il dit espérer disposer "d’ici quelques mois", d’un plan "assez solide, budgétisé et présenté aux différents bailleurs".
"Ce ne sera pas seulement un financement pour la santé, mais un financement concernant certains secteurs comme la jeunesse, la femme, l’éducation entre autres", a-t-il précisé.
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