Dans le département de Vélingara, la cérémonie de pose de la première pierre de la mosquée de Sinthiang Saly a été perturbée, par des individus armés de pierres.
La date du 16 mai dernier restera à jamais gravée dans la mémoire des chefs religieux, autorités civiles et militaires et populations qui ont assisté à la pose de la première pierre de la mosquée du village de Sinthiang Saly, une localité située dans le département de Vélingara. Ils ont été pris à partie par une foule armée de pierres. Selon nos sources, ces violences s’expliquent par un différend opposant les familles Aïdara et Sylla qui se regardent en chiens de faïence. Mais pour le moment, aucune explication n’est donnée sur l’origine et la nature du problème qui oppose les deux familles.
Il faut dire que la mosquée a été démolie, depuis plusieurs années, et doit être reconstruite. Malgré les jets de pierres qui ont perturbé la cérémonie, Ibrahima Diaby, membre du comité chargé de la reconstruction de ladite mosquée, assure que rien n’empêchera que cela se fasse. « La reconstruction de cette mosquée est un processus irréversible. Donc, cette mosquée sera bel et bien reconstruite. A ce niveau, il n’y a pas de doute », martèle-t-il, tout en regrettant les heurts lors de la pose de la première pierre.
D’ailleurs, il estime que les forces de sécurité chargées de veiller à la sécurité des populations n’ont pas pleinement joué leur rôle. « La riposte qu’on attendait n’est pas celle-là que nous avons vue Le comité n’entre pas dans ce quiproquo. Ce que nous demandons à l’Etat, c’est que pareille situation ne se reproduise plus dans notre village », déclare Ibrahima Diaby.