Comment est né le partenariat entre la Bicis et le festival international de jazz de Saint-Louis ?
Il est tellement ancien que j’aurais des difficultés à vous dire comment il est né. Mais je peux vous dire qu’il existe depuis près de 20 ans. Il a dû connaître une année d’interruption pour des raisons qu’on ignore tous. C’est malgré tout un très, très vieux partenariat, qui a pris une dimension supplémentaire quand la fondation BNP Paribas est venue nous accompagner puisqu’elle dispose de plus de moyens que la Bicis, c’est clair. Et notamment de moyens plus consistants pour accompagner la création culturelle et les évènements comme Saint-Louis jazz.
Ce festival a beaucoup de problèmes depuis quelques années, mais la Bicis est toujours là pour l’accompagner. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est vrai que j’entends souvent dire que Saint-Louis jazz a des problèmes. Mais Saint-Louis jazz est toujours là. Ce sont des problèmes qui, manifestement, sont surmontables. Les organisateurs, les promoteurs et le Président de Saint-Louis jazz arrivent toujours à régler les problèmes évoqués pour faire que cet évènement se tienne. Et c’est une manifestation très importante sur la scène musicale internationale en général et celle du jazz plus particulièrement. Il existe toujours. La Bicis est toujours là parce qu’elle y trouve beaucoup de satisfaction.
Parce qu’aussi cela fait partie de sa responsabilité sociale. Nous considérons également qu’un évènement comme Saint-Louis jazz participe au développement économique du Nord du Sénégal, de la région de la Saint-Louis. Nous sommes implantés ici. Nous avons des agences à Saint-Louis dont une à Richard Toll, une à Ourossogui, une à Louga, etc. Tout ce qui est bon pour la région du Nord du Sénégal l’est aussi, un jour ou l’autre, pour la Bicis puisque nous avons ici des activités qui sont importantes. On accompagne les entreprises, les professionnels, les salariés, les professions libérales, les particuliers, les retraités, etc. Plus la région du Nord se porte, plus la Bicis se portera bien.
Comment doit faire un jeune artiste qui souhaite être soutenu par la Bicis comme vous le faites avec Saint-Louis jazz ?
Je ne crois pas qu’il y ait une voie particulière. Nous avons accompagné un certain nombre d’artistes. Ablaye Cissoko est certainement l’artiste sénégalais que nous accompagnons le plus notamment avec la fondation BNP Paribas. Il y a beaucoup d’artistes de très grande qualité au Sénégal. Ils sont reconnus au plan international. Je crois qu’il y en a qui sont encore en devenir et qui son en train de se construire une carrière, un répertoire, un style. On en a accompagné certains comme ‘’Vendredi slam’’, à plusieurs reprises. Je ne voudrais pas en citer trop parce que je risque d’en oublier. On a une activité de mécénat culturel qui se développe. Bien évidemment, après, il faut faire des choix parce qu’on a aussi des contraintes budgétaires. Que ceux qui le souhaitent se manifestent et on verra ce qu’on peut faire.