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UEMOA - Pour un enseignement supérieur de qualité : Plus de 200 professeurs admis au Lmd

Publié le jeudi 19 mai 2016 | Le Quotidien

© aDakar.com par MC & DF
Cérémonie de clôture de la 33e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES
Dakar, le 06 mai 2016 - La 33e session ordinaire du conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l`enseignement supérieur (Cames) a été clôturée, vendredi, à Dakar. Plusieurs personnalités ont été distinguées aux différents grades de l`Ordre des Palmes Académiques du Cames. Photo: Mary Teuw Niane, ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche

Dans le cadre de la mise en application du Lmd dans nos universités, les enseignants ont aussi besoin d’avoir un bagage didactique pour assurer la mise en œuvre correcte de cette réforme. Plus de 200 enseignants bénéficient d’une formation financée par l’Uemoa.

«Entrer dans le système Lmd, c’est certes pour les étudiants apprendre autrement, mais aussi pour les enseignants enseigner et évaluer autrement.» A travers ces propos, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, montre l’importance de la capacitation des enseignants en soutenant que «l’enseignement aussi s’apprend». Il s’exprimait hier lors de l’ouverture de l’atelier de formation locale de base en didactique des institutions d’enseignement supérieur dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ouvert à Dakar dans le cadre du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (Peas). Plus de 200 enseignants du privé et du public vont bénéficier pendant cinq jours d’une formation en didactique. Celle-ci vise à renforcer la qualité des enseignements dans cet espace. «Enseigner est une lourde responsabilité et il faut savoir comment enseigner et être conscient que de ce que l’on enseigne dépend l’avenir de toute la Nation», explique Ramatoulaye Diagne Mbengue, point focal du Paes, par ailleurs conseillère technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, chargée des affaires académiques. «La qualité de notre enseignement ne doit pas souffrir du fait que nous accueillons de plus en plus de bacheliers. Il est important que la qualité et la quantité soient conciliées», a souligné Mme Mbengue.
L’enjeu pour les acteurs est d’adapter l’enseignement aux exigences du système Lmd et de l’innover. «Cette innovation est attendue de nous, non seulement dans le domaine de la technologie, mais aussi dans celui de l’enseignement. Donc, il faut que nous apprenions maintenant à enseigner autrement, à évaluer autrement et à adapter notre enseignement aux exigences du siècle», a développé le point focal du Paes. La formation, axée plus sur les filières menant vers la professionnalisation que sur l’enseignement général, scanne le cœur de métier de l’enseignement qu’est la didactique.