Le Bureau de mise à niveau des entreprises au Sénégal s’emploie à améliorer le dispositif d’appui et la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles, a indiqué, mardi à Dakar, son directeur, Ibrahima Diouf.
Il s’exprimait au cours d’un atelier de validation de l’étude pilote du cadre d’investissement des petites et moyennes entreprises
agricoles.
Les différentes catégories des PME agricoles sont celles de type familial, plus nombreuses représentant 50%, celles s’orientant vers le formalisme (29%) et les déjà structurées constituent 20%.
A chaque catégorie de PME correspond des types de contraintes.
La contrainte majeure du premier groupe est son caractère non structuré, informel et cela constitue des blocages pour accéder au financement, a soutenu le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises.
Les PME semi structurées avec un début de contractualisation qui constituent le deuxième lot reçoivent très souvent l’appui et l’accompagnement des programmes et projets, a indique M. Diouf estimant que cela rend moins difficile l’accès au financement.
Un peu moins structurées et intervenant sur la toute la chaîne de valeur allant de la production à la commercialisation en passant par la transformation, les PME de la troisième catégorie ont des "potentiels" qui agréent le Bureau.
"Ces potentialités poussent le Bureau à développer un programme spécifique, à l’instar, de ce qui se fait en Casamance, pour augmenter leur productivité, la traçabilité de leur produits et services afin d’en faire des champions demain dans le secteur agricole", a expliqué Ibrahima Diouf.
En tant que bureau de mise à niveau, a-t-il assuré, "nous allons faire de sorte que les recommandations relatives à la mise en place d’un fichier national des acteurs agricoles soit effectif pour une meilleure maîtrise des acteurs compétitifs susceptibles de faire face à la concurrence du marché international".
Toutefois, M. Diouf a indiqué qu’en dehors du Bureau de mise à niveau, "il y a d’autres structures qui jouent leur partition en accompagnant les unités informelles, à mieux se formaliser au plan juridique et opérationnel".
Le Bureau peut venir avec des programmes spécifiques, adaptés qui permettent d’acquérir des outils de production modernes, d’avoir des plans de formation pour leur effectif mais aussi de disposer d’un système de gestion leur permettant d’avoir une traçabilité de leur produits et services.