Trente-cinq responsables de chaînes de radio et télévisions africaines de service public membres de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR, ex-URTNA) tiennent une journée de réflexion, ce mardi à Dakar, afin d’arrêter une stratégie face à la flambées des coûts des droits retransmission des événements sportifs.
Cet organisme n'entend plus subir sans réagir ce qu'il appelle le diktat du groupe français Lagardère, détenteur des droits. Illustration : le coût des droits de retransmission de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football est passé de 450 millions francs CFA en 2011 à 900 millions francs CFA. Pour l'édition 2017 prévue au Gabon, les télévisions craignent la poursuite de l'inflation.
«Il faut s'organiser pour arrêter cette dérive mercantiliste. Si on continue ainsi, ça va aller de mal en pis», avertit le directeur général de l'UAR, Grégoire Ndjaka, invité de l'édition de 20 heures du journal de la RTS (public) de lundi.
L'UAR compte ainsi se positionner en «partenaire» afin de maîtriser la flambée des prix des droits de retransmission des événements sportifs et de favoriser l'accès pour un maximum de télévisions nationales africaines, à ces droits.
BD/od/APA