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La parité a changé le visage des institutions sénégalaises (Officielle)
Publié le mardi 17 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Christine
© aDakar.com
Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.




La loi instituant la parité absolue homme/femme dans les instances électives et semi-électives a permis de changer le profil des institutions du Sénégal parce que favorisant la promotion de la participation politique des femmes dans les instances de décision, a estimé Oumou Khaïry Niang, conseillère technique du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance.
"La loi sur la parité a changé le profil de nos institutions, (…) des départements comme Bambèye et Kaolack ont même obtenu un taux paritaire de 50 %. Le Sénégal a franchi un pas décisif dans le renforcement de la démocratie à travers la promotion de la participation politique des femmes dans les instances de décision", a-t-elle dit.
Oumou Khaïry Niang intervenait, samedi dernier à la célébration du 6-ème anniversaire de la loi sur la parité organisée par l’Observatoire national de la parité (ONP) organe chargé du suivi et de l’évaluation de la loi. L’ONP a, à cet effet, mis à la disposition du public deux ouvrages informant des contraintes liées à l’application de la loi.
Votée le 14 mai 2010 par l’Assemblée nationale, la loi a été appliquée aux élections législatives de 2012 pour la première fois et a fondamentalement changé le visage de cette institution dont le nombre de femmes députées est passé de 34 à 65 sur un total de 150 députés.
Dans les Collectivités locales où la parité a été appliquée en 2014, les conseillères municipales sont passées de 4134 sur 26 000 élus à 13103 sur 27761 ouvrant une ère nouvelle pour l’égalité et l’équité de genre.
"L’institution de la parité est en effet l’une des voies royales pour promouvoir l’éducation à la culture de l’équité et de l’égalité de genre qui est un enjeu de dignité humaine, droit naturel que l’individu requiert dès sa naissance et qui est une valeur de référence pour la vie tout court", a soutenu la conseillère technique du ministre.
Elle a cependant invité à poursuivre l’œuvre car le "parcours est encore long". ‘’Nos efforts pour faire imprimer les valeurs d’égalité dans la réalité de la société sénégalaise, les rendre effectives dans la vie de toutes et de tous, doivent encore perdurer", a-t-elle dit.
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