Le Premier ministre Danois, Lars Rasmussen a appelé, lundi à Copenhague, les femmes à agir pour libérer leur potentiel et participer au développement économique et social dans leur pays.
"Il y a 50 ans les femmes danoises s’étaient lancées dans le marché du travail, avaient gagné leur indépendance économique par l’action. Elles étaient vulnérables mais elles sont devenues fortes aujourd’hui", a-t-il lancé à l’ouverture de la 4ème Conférence mondiale "Women Deliver" (les femmes qui accouchent).
"C’est incroyable qu’autant de femmes dans le monde soient empêchées de contribuer pleinement au développement économique", a relevé le chef du gouvernement danois en présence de la princesse Mary de Danemark venue présider la cérémonie d’ouverture.
Pour le Premier ministre danois, "bien des pays ont suivi la même voie mais il y a encore du chemin à faire". Le Danemark a été désigné récemment, par un sondage, "meilleur endroit pour les femmes".
"Il est certain, dans tous les cas, que les femmes agissent pour libérer leur potentiel", a soutenu Lars Rasmussen, rappelant que les dirigeants se sont engagé, au sortir de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2015 pour l’adoption des ODD, en faveur de l’objectif d’égalité homme-femme.
"Cette égalité, les droits des filles et des femmes ne sont plus seulement un discours, mais c’est indispensable pour assurer la croissance et la prospérité économique", a soutenu l’officiel danois.
Il a souhaité que la conférence débouche sur des "inspirations et des énergies nouvelles en faveur des filles et des femmes" car selon lui, "les droits et les opportunités pour les femmes sont la base de l’avenir de l’humanité".
Pour la Présidente de "Women Deliver", Jill Sheffield, le message est simple parce que "le développement durable est possible seulement quand les filles et les femmes sont en bonne santé".
"Donner aux femmes et aux filles l’accès aux soins de santé, elles vont donner des familles plus résistantes, des économies plus fortes et des solutions de développement plus durable", a-t-elle souligné.
Panéliste à l’ouverture de la conférence, la Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan a estimé que les "filles et les femmes comptent pour le développement et il faut coopérer et collaborer avec les hommes pour mettre fin à la discrimination contre elles".
A côté du Directeur Exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population, Babatunde Osotimehin et de la chanteuse Annie Lenox, ambassadrice de la lutte contre le Sida, les panélistes à la table-ronde d’ouverture ont fait part de "l’impératif d’investir sur les femmes et les filles pour un développement durable".