Le Comité stratégie et actions de l’Alliance des forces de progrès (Afp) prône un dialogue sincère entre l’Etat du Sénégal et celui de la Gambie, dans un esprit fraternel, tout en respectant les usages diplomatiques. Ainsi, pour les camarades de Moustapha Niasse, Sg de l’Afp, il convient de mettre de coté les «humeurs changeantes, au gré de considérations subjectives ou irrationnelles».
L’Alliance des forces de progrès (Afp) ne compte être en reste dans le débat suscité par la crise entre l’Etat gambien et sénégalais. Dans la note qui a sanctionné la réunion du Comité stratégie et actions de ladite formation politique du jeudi 12 mai, les camarades de Moustapha Niasse, Sg de l’Afp, se sont penchés sur la question de ce dialogue.
En effet, le Csa de l’Afp estime que le dialogue entre les deux Etats doit se faire dans le respect de certaines normes. De l’avis des protégés de Niasse «il convient de dialoguer avec les autorités gambiennes, dans la limite du respect des liens de sang et des relations de coopération fraternelle qui doivent primer sur des humeurs changeantes, au gré de considérations subjectives ou irrationnelles». C’est en tenant compte de ces limites, pense toujours ledit Comité, «que le dialogue sincère peut être fructueux pour les deux pays, dans un esprit de fraternité, dans la stricte observation des usages diplomatiques qui gouvernent aujourd’hui les relations internationales».
Trouvant l’existence d’une certaine interconnexion entre la situation nationale et l’état des lieux dans la sous-région, Khaly Sèye et cie pensent que l’appel au dialogue, lancé dernièrement par le président de la République est plus qu’urgent. Pour eux, «le dialogue politique prôné par le Président Macky Sall est d’autant plus souhaitable que notre pays doit être à même de faire bloc pour la gestion de ses intérêts stratégiques, notamment en matière d’économie et de sécurité». C’est dans cette dynamique que le Csa de l’Afp trouve qu’au Sénégal, «les partis politiques et la société civile devraient être à même de procéder à des échanges sur l’essentiel, par exemple sur la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, approuvées par le peuple souverain, lors du Référendum du 20 mars 2016».