Le ministère des sports a organisé, hier à Saly, la revue annuelle sectorielle de son département. Lors de la rencontre, Matar Ba est revenu sur la situation qui prévaut au Burundi.
Le ministre des Sports, Matar Ba, n’a pas dit son dernier mot sur le match devant opposer le Burundi au Sénégal, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. ‘’Nous avons reçu des informations hier, je ne sais pas si c’est avéré ou pas, disant qu’il y a eu des attentats au niveau de cette ville (Rumonge) ou aux alentours. Il se pose une question de sécurité’’, a-t-il déclaré hier, à l’ouverture des rencontres de partage sur la revue annuelle sectorielle de son ministère. Selon lui, ‘’le Burundi a un devoir de garantir la sécurité et la Caf aussi’’.
Le maire de Fatick a exprimé son incompréhension quant à la position des dirigeants africains. ‘’Si les dispositions, les conditions techniques permettant un match de haut niveau ne sont pas réunies au niveau de cette ville, je pense que cela va de soi que le Sénégal réclame la délocalisation vers la capitale (Bujumbura)’’.
Lors de cette rencontre qui durera trois jours, le ministre a affirmé que les ‘’clignotants et les indicateurs sont au vert’’ au niveau de son ministère et qu’il faut que tous les acteurs mouillent le maillot pour un sport performant. A en croire M. Ba, le département des sports s’inscrit dans une autre manière de gérer son budget et d’évaluer les performances. ‘’Il ne suffit plus de jouer, de gagner un trophée et de tourner la page. Il s’agit de poser des actes forts allant dans le sens de la prise en charge mais aussi, de répondre favorablement et efficacement aux besoins des populations en matière de sport. C’est extrêmement important’’, a insisté le ministre.