Dans le cadre de ses séances académiques, l’Académie nationale des sciences et technique du Sénégal (Ansts), a organisé une rencontre sur, entre autres, «bâtir des établissements humains durables en Afrique (urbanisme, architecture, construction) grâce à la synergie de l’habitat bioclimatique, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables». Occasion pour Mbacké Niang, ancien Vice-président de l’Ordre nationale des architectes du Sénégal de déplorer la structure du building administratif qui non seulement ne permet pas une bonne aération, mais favorise une grande consommation d’énergie.
«La maquette de base du building administratif de 1957 avait prévue des balcons et des brise-soleils. Actuellement c’est une façade rideau, il n’y pas de brise-soleils. (…) C’est inacceptable qu’un pays comme le Sénégal puisse avoir un bâtiment de ce genre». L’architecte Mbacké Niang, ancien vice-président de l’ordre des architectes du Sénégal est formel.
S’exprimant hier, vendredi 28 février 2014, en marge de la séance académique de l’Académie nationale des sciences et technique du Sénégal (Ansts), l’architecte a déploré la structure du siège du gouvernement qui ne permet pas selon lui une bonne aération.
L’ancien vice-président de l’ordre des architectes du Sénégal, n’approuve pas le style de construction du building administratif qui, selon lui, est à l’origine de la chaleur entrainant un usage abusif de la climatisation dans les bureaux du siège du gouvernement du Sénégal.
Mbacké Niang qui faisait une présentation sur comment «bâtir des établissements humains durables en Afrique (urbanisme, architecture, construction) grâce à la synergie de l’habitat bioclimatique, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables» a relevé que la structure du building administratif fait que établissement humain consomme trop d’énergie. «(…)
Actuellement c’est une façade rideau, il n’y pas de brise-soleils, ce qui suppose, avec son orientation Est Ouest, qu’il y a énormément de chaleur faisant que l’ensemble des bureaux sont climatisés», a-t-il fustigé.
Partant de ce constat, Mbacké Niang conseille, qu’en cas de rénovation du bâtiment, «les brise-soleils et le vitrage de la façade soient remis», gage, selon lui, d’économie de l’énergie consommée dans cet édifice public. Et, conscient de la cherté de l’énergie utilisée dans la ventilation artérielle, l’architecte préconise la symbiose des styles (modernes et traditionnels) dans la construction de bâtiment à usage d’habitation.
Par ailleurs, Mbacké Kassé a aussi plaider pour le pavage des rues car, trouve-t-il, «le pavage permet de lutter contre les inondations vue que, les pavés peuvent être remplacé en cas de destruction. Les joints des pavées également permettent l’infiltration de l’eau», a-t-il indiqué.