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Le blocage de la revue du Code électoral et d’autres sujets en exergue
Publié le samedi 1 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus samedi à l'APS traitent de nombreux sujets dont le blocage de la revue du Code électoral, consécutif à des divergences entre l'opposition et le pouvoir concernant le mode de scrutin pour les prochaines élections locales prévues en juin 2014.

"Aucun accord n'a été trouvé sur le mode de scrutin, mais les parties prenantes aux travaux de la commission technique sur la revue du Code électoral ont décidé de poursuivre la discussion mardi prochain, date au-delà de laquelle les travaux de révision du Code électoral vont empiéter sur le calendrier républicain", constate Sud Quotidien.

"Le compromis recherché entre la majorité et l'opposition autour du mode de scrutin ne n'est pas matérialisé hier" vendredi, fait savoir le journal Le Quotidien. "Pour surmonter cette impasse, note-t-il, les deux parties ont décidé de passer aux autres points et de soumettre la question de la clé de répartition à l'arbitrage du président de la République."

Le Populaire note de son côté qu'il reviendra ainsi au président de la République Macky Sall d'arbitrer le contentieux opposition-opposition, après l'échec de la médiation du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) et de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

Le journal précise que les partis "butent toujours sur le mode de scrutin, (et ont donc) décidé de solliciter l'arbitrage du président de la République", étant entendu que la commission technique de revue est censée soumettre son rapport aux autorités au plus tard le 8 mars prochain.

En attendant, renseigne le quotidien national Le Soleil, la mouvance présidentielle, l'opposition et les non-alignés ont décidé de reprendre hier vendredi les travaux au sein de la commission pour la revue du code électoral.

"Cela fait suite au retrait de l'opposition qui, autant que le pôle des non-alignés, était contre la position de la mouvance présidentielle en ce qui concerne la clé de répartition. En cas de désaccord, l'arbitrage du chef de l'Etat est attendu", relève ce journal.

"Toutefois, rapporte Le Quotidien, l'opposition redoute que (la) casquette de chef de parti et de la majorité dicte (la) décision" du président Macky Sall. "Les concessions s'imposent", de toutes les manières, fait valoir le quotidien Enquête.

D'autres quotidiens s'intéressent au Plan Sénégal émergent (PSE), le nouvel référentiel des politiques publiques au Sénégal. "Avec le président Sall, notre pays vient de franchir un cap important", déclare ainsi le président de l'Assemblée nationale Moustapha Niasse, dans une contribution publiée par Le Quotidien et d'autres journaux.

M. Niasse fait ainsi allusion aux résultats du Groupe consultatif 2014 pour le Sénégal, une table ronde avec les bailleurs qui a permis à la partie sénégalaise d'engranger des "engagements nouveaux" de ses partenaires techniques et financiers (PTF) de l'ordre de 3729,4 milliards de francs CFA pour le financement du PSE.

Cette enveloppe annoncée dépasse de loin les 1853 milliards de francs CFA qu'il fallait trouver pour combler le gap de financement de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) au cours des cinq prochaines années.

Le PSE dont le coût a été arrêté à 10.287,6 milliards de francs CFA, vise à conduire le pays à l'émergence, à l'horizon 2035. Pour y arriver, le Sénégal doit profiter des bases d'une croissance durable de l'ordre de 7% par an, à compter de 2017.

Dans son texte intitulé "Soutenir le Sénégal émergent, une révolution pacifique, économique, sociale et culturelle", M. Niasse "se prononce au lendemain du Groupe consultatif qui a vu le Sénégal obtenir des résultats au-delà de ce qu'il espérait en termes d'engagements des bailleurs de fonds", rapporte Le Quotidien.

"Sans doute, l'allié de Macky Sall dans Bennoo Bokk Yaakaar répond à ceux qui lui reprochent son silence sur certaines questions qui font débat. Mais pour le leader de l'AFP, +rien du tout ne se fait dans la cacophonie, le règne de la doxa et l'empire de la rumeur+, car +la course effrénée au scoop, au buzz, au sensationnel altère sérieusement les capacités d'analyse rationnelle", commente Le Quotidien.

Direct Info également évoque la même contribution du président Macky Sall sur le PSE. "Dans tous les cas, relève ensuite le journal dans son billet du jour, le peuple ne retient que les grandes victoires. Puisse le PSE accroître la prospérité des fils de la Téranga".

Libération et L'As annoncent que l'ancien directeur général de la police nationale (DGPN), le commissaire Abdoulaye Niang, a été blanchi par l'enquête ouverte dans le cadre de l'affaire de drogue qui a éclaboussé la hiérarchie de la police nationale.

"L'accusé blanchi", affiche le premier des deux quotidiens cités. "Le procureur écarte l'ancien DG de la police et envoie le Nigérian Austin en Cour d'assises", indique pour sa part le quotidien L'As, rapportant que l'avocat de l'ancien DGPN déchu "demande sa réhabilitation".

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