Les sujets d’actualité à dimension sociale dominent dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne, dont plusieurs titres font par exemple état d’un dégel sur le front social.
‘’Un vent de décrispation souffle sur l’année scolaire et universitaire, mais aussi sur le secteur de la santé. Après le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui a décidé de lâcher du lest suite à une rencontre avec le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, c’est autour du Front unitaire des syndicats de l’enseignement (FUSE) d’enterrer la hache de guerre’’, annonce Sud Quotidien.
‘’Au niveau de la santé également’’, ajoute le journal, le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), dirigé par Mballo Dia Thiam, ‘’a décidé de différer le dépôt de son préavis de guerre jusqu’à nouvel ordre’’.
‘’Le dégel !’’, constate Enquête, précisant que dans le cas particulier du FUSE, la décision de ces syndicalistes de suspendre leur mot d’ordre de grève est ‘’motivée par l’existence de quelques acquis et la volonté de laisser au gouvernement le temps de matérialiser ses engagements’’.
Le Soleil confirme en évoquant, à son tour, les ‘’avancées’’ notées ‘’dans la matérialisation des accords signés avec le gouvernement’’. ‘’Nous demandons que le manque d’équité qu’il y avait sur l’octroi de l’indemnité de logement aux agents de l’Etat soit corrigé’’, souligne toutefois Mariama Sakho Dansokho, responsable du FUSE.
Plusieurs journaux reviennent par ailleurs sur le procès d’un imam sénégalais poursuivi pour ‘’apologie du terrorisme’’. ‘’L’imam Sèye de Kolda assume et risque 5 ans’’, affiche à ce sujet le quotidien Le Populaire. Selon cette publication, l’imam mis en cause ‘’dit avoir agi au nom de l’islam’’.
‘’L’imam Ibrahima Sèye a été attrait hier devant le tribunal de grande instance de Kolda pour répondre des faits d’apologie du terrorisme, intolérance religieuse…Tout au long des débats d’audience, l’imam est resté fidèle à son idéologie +très radicale+ et a assumé son sermon’’, rapporte L’Observateur.
Il risque 5 ans de prison ferme, renseigne le journal Le Quotidien. ‘’C’est la peine requise pour le procureur de Kolda hier lors de son procès’’. ‘’Avec le terrorisme, le pouvoir ne badine pas ‘’, prévient Direct Info, commentant ce réquisitoire.
Le pouvoir ‘’cherche à anéantir tout signal générant des actes allant dans le sens de promouvoir la montée du péril terroriste. Les suspect sont avertis’’, poursuit Direct Info.