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Suneor - Nomination de Pape Dieng et de Youssou Diallo : La Cnts/Fc n’émet aucune objection
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  Le Quotidien
Grand-Médine
© aDakar.com par DF
Grand-Médine : la SENELEC annonce "des moratoires" pour les factures impayées
Dakar, le 29 Janvier 2015 - Le Directeur général de la Société nationale d`électricité (SENELEC), Pape Dieng, a annoncé jeudi que des moratoires seront accordés aux populations de Grand-Médine (banlieue dakaroise), pour leur faciliter le paiement des factures qu`elles jugent élevées après l`installation de nouveaux compteurs dans ce quartier.




Le Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal invite la nouvelle équipe à ne pas commettre les erreurs du passé. Les travailleurs veulent la relance de leur société et souhaitent que la nouvelle équipe prenne en compte les préoccupations des travailleurs. Quant à la nomination de Pape Dieng et de Youssou Diallo à la direction de la Suneor, ils disent n’avoir aucun préjugé sur eux.

Le Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal, affilié à la Cnts/Fc, réagit après la nomination de Youssou Diallo et de Pape Dieng au Conseil d’administration et à la direction de la Suneor. Les travailleurs qui se félicitent de la reprise par l’Etat de la Suneor disent n’avoir aucun préjugé sur les personnes promues à la tête de cette société, malgré la gestion décriée de Pape Dieng à la tête de la Senelec. «Nous n’avons aucune objection à faire sur ces nominations», a martelé Cheikh Diop, secrétaire général de la Cnts/Fc, face à la presse. Le principal souci pour les travailleurs c’est que cette nouvelle équipe puisse relancer et rendre attrayante la Suneor pour un nouveau repreneur de «préférence nationale». «Nous voulons, dans le cahier de charges qui sera élaboré, qu’il tienne compte de l’intérêt national de la filière arachide, du personnel, de l’emploi en général et que la nouvelle équipe ne fasse plus les erreurs du passé», prévient Cheikh Diop.
Tout de même, le patron de la Cnts/Fc s’est attardé sur un détail. Pour lui, la bonne formule voudrait que le Conseil d’administration se réunisse pour nommer un directeur général. Mais, estime-t-il, la volonté du Président a été de nommer un directeur «pour aller trop vite».
En tout état de cause, les travailleurs ne désarment pas. Ils sont plus que jamais déterminés à travailler avec la nouvelle équipe pour relancer leur société. A condition, semble dire Cheikh Diop, que celle-ci soit ouverte au dialogue et sensible aux préoccupations des travailleurs. Chose qui n’est pas facile parce que l’équipe trouve une société «très en difficulté avec des unités industrielles presqu’à l’arrêt, une campagne agricole assez catastrophique». Indiquant la voie aux nouvelles autorités, les travailleurs souhaitent d’abord que la période de transition soit le plus rapidement abrégée. Et cela passe, soutient le syndicaliste, par la relance de toutes les unités industrielles à Bel-Air, Diourbel, Ziguinchor et Dakar. «La campagne arachidière n’a pas été bonne», rapporte Ibrahima Diop. «Sur les prévisions de 300 mille tonnes, nous n’avons collecté que 7 000. Il faut le reconnaître, la possibilité de trituration est perdue pour cette année. Mais on peut toujours axer la relance sur le raffinage et le conditionnement. Si l’Etat nous donne les moyens, le raffinage et le conditionnement pourront supporter les charges de la société en attendant la prochaine récolte pour qu’on puisse avoir des graines», soutient le syndicaliste.

Les travailleurs veulent une place au Ca
Cheikh Diop a également interpellé les autorités sur le passif social de l’entreprise. «Depuis très longtemps, les travailleurs ont renoncé à pas mal d’avantages. Ils ont des arriérés de cotisations syndicales et des arriérés de cotisations sociales», rapporte-t-il. Il a aussi réclamé une place dans le Conseil d’administration car, pour lui, «compte tenu de l’engagement des travailleurs pour la reprise et le fait qu’ils soient actionnaires dans la société, ils méritent une place dans ce conseil, ne serait-ce qu’en tant qu’observateurs», tranche-t-il.
Autre point évoqué, la sécurisation des graines. Samuel Ndour, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal, estime que «c’est l’Etat qui doit protéger les industries locales qui créent de la valeur ajoutée, participent à la croissance et paient des impôts. Si cette situation perdure, l’année prochaine peut-être qu’on va perdre notre huilerie», alerte M. Ndour.
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