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© aDakar.com par DF
Jean Félix Paganon anime une conférence publique sur la ‘’Nouvelle diplomatie de la France en Afrique’’ |
La signature des accords de défense entre Dakar et Washington ne gêne pas Paris. Jean-Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal, estime que ces Etats ne sont pas dans une compétition.
(Envoyée spéciale à Tambacounda) - Une coopération militaire entre le Sénégal et les Etats-Unis ne «gêne» pas la France. C’est ce qu’a fait savoir son ambassadeur au Sénégal hier lors d’un face-à-face avec la presse dans le cadre d’une tournée dans la région de Tambacounda. Interpellé sur le récent accord de défense entre les Etats-Unis et le Sénégal, Jean-Félix Paganon soutient que la France se félicite de cette coopération entre les deux pays. «Il y a une coopération militaire entre le Sénégal et les Etats-Unis, ce n’est pas quelque chose qui nous gêne. Nous sommes amis du Sénégal, nous sommes amis des Etats-Unis, nous ne sommes pas dans une compétition. Nous sommes au contraire dans une coopération pour la lutte contre le terrorisme, le problème, ce n’est pas qu’on est trop de gens prêts à le faire, c’est qu’il n’y en a pas assez donc plus y en aura, plus on sera tous contents», a-t-il fait savoir.
Pour M. Paganon, cet accord n’enlève en rien la place de leader de la France en termes de coopération au Sénégal. A l’en croire, «la coopération franco-sénégalaise, franco-américaine, franco-américano-sénégalaise est d’une très grande transparence, d’une très grande amitié». «C’est un accord qui porte sur le statut des forces qui met en forme des choses qui étaient déjà mises en œuvre. On s’est aperçu au moment d’Ebola que les moyens militaires américains étaient mis en place pour assurer l’aide internationale dans la zone qui partait de Dakar parce que Dakar était la plaque-tournante pour tous les efforts régionaux. Il y avait un effort international mais aussi un effort américain de l’Armée américaine, il est apparu clair aux yeux des autorités américaines et sénégalaises qu’un certain nombre de dispositions juridiques quant aux conditions d’opérations des Forces armées devraient être précisées, ce qui a été fait», a-t-il expliqué.
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