L’impôt sur le revenu des personnes physiques s’est établi en 2015 à 170 millions de francs CFA pour la région de Koalack, soit le triple de l’impôt sur les entreprises privées qui est de l’ordre de 52 millions de francs, selon le Trésorier payeur régional de Kaolack, Moussa Touré
‘’Cela veut dire que ce sont les personnes physiques (agents de l’Etat, commerçants, transporteurs etc…) qui s’acquittent de leurs impôts en vue de la couverture des dépenses publiques plus que les entreprises et sociétés de Kaolack’’, a expliqué M. Touré, lors de la cérémonie d’ouverture officielle des journées de partage et de mutualisation sur le principe de consentement à l’impôt et le civisme fiscal.
‘’Donc, les entreprises privées, comme une bonne frange du secteur informel doivent faire l’effort de payer leurs impôts à l’Etat’’, a lancé M. Touré, précisant, que dans les autres régions, ’’ la situation est pratiquement similaire, à celle de Kaolack’’.
’’Ce sont les personnes physiques qui supportent l’essentiel du paiement des impôts’’.
Le chef du recouvrement du Centre des services fiscaux de Kaolack, Madiakhou Thiam, a rappelé que ‘’le système de payement des impôts est organisé de sorte que ce sont ceux qui gagnent le plus dans ce pays (entreprises) qui doivent donner le plus d’impôts, et pour le reste le montant à verser sera calculé en fonction du revenu de chacun’’.
‘’Malheureusement, force est de constater qu’une bonne partie des acteurs économiques continuent d’être toujours en marge de la réglementation fiscale malgré les efforts consentis par l’Etat pour un élargissement de l’assiette fiscale’’, a de son côté déploré, Djiby Sy, chef du Centre des services fiscaux de Kaolack.
La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région de Kaolack, Lamine Sagna, en compagnie du préfet de Kaolack, Fodé Fall, avec la participation des cadres du Centre des services fiscaux de Kaolack, un service de la Direction générale des impôts et domaines (DGID).
Le thème de ces journées qui se poursuivent jusqu’à jeudi est : ‘’L’école et la promotion du civisme fiscal’’.