 |
NEWS |
© aDakar.com par MC
Emploi des jeunes: Un salon pour que vive l`esprit d`entreprise Dakar, la capitale du Sénégal a abrité un salon des jeunes entrepreneurs. Cette importante manifestation, organisée en prélude de la quinzaine de la Francophonie 2014, s`est tenue le vendredi 02 mai 2014, à la maison de la culture Douta Seck. |
Le spécialiste en management public, Seydi Moctar Cissé, a déploré la persistance des obstacles à la promotion de l’emploi au Sénégal. Invité à présenter une communication critique sur la politique nationale de l’emploi des jeunes de l’actuel régime, lors d’une conférence publique du Mouvement démocratique des jeunes de la Ld, Seydi Moctar Cissé a indiqué en fait qu’on est très loin de la réalité decréation d’une entreprise en 24 heures.
En dépit de l’engagement des 600 000 emplois directs de l’actuel régime dans le Plan Sénégal émergent, le Sénégal serait encore très loin d’une solution au problème du chômage des jeunes. Du moins, si on en croit le spécialiste en management public, Seydi Moctar Cissé. Invité à une conférence publique sur le thème : «la problématique de l'emploi et du chômage des jeunes au Sénégal », dans le cadre des «samedis de la LD», l’enseignant chercheur a en effet répertorié plusieurs facteurs bloquants à l’atteinte de cet objectif.
Ainsi, dans sa communication, Seydi Moctar Cissé a notamment évoqué entre autres, des lourdeurs administratives en dépit de la dématérialisation des procédures avec l’instauration d’un guichet unique, l’absentéisme des agents de l’État, la corruption encore très présente au niveau de certains services de l’États, notamment ceux chargés de l’accueil et de l’orientation des investisseurs.
Outre ces écueils, l’économiste et spécialiste en management public a également déploré dans sa communication l’absence de culture d’entreprise et de vision holistique de la plupart des responsables d’entreprises mais aussi l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins des entreprises en termes de ressources humaines.
À cela s’ajoute également selon toujours l’un des conférenciers du jour, lors de cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs jeunes «jallarbites», la multiplication des structures chargées de l’emploi qui créent une compétition malsaine comme c’est actuellement le cas entre l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), dotée de beaucoup de moyens et la Direction de l’emploi qui ne cesse, dit-il, de crier ses problèmes de moyens. Pour redresser cette pente, il a notamment préconisé une articulation du Pse et le cahier de charges des structures chargées de la promotion de l’emploi, la revue du système éducatif, l’harmonisation de la politique nationale de l’emploi avec les autres pays de la sous-région ouest africaine.
Abondant dans le même sens, l’ancien ministre de la Fonction publique et de l'emploi, Yéro Dé, modérateur des débats, a estimé qu’il est urgent que l’État s’organise pour permettre aux porteurs de projets de frapper aux bonnes portes. «Notre conviction est que, certes il y a eu des efforts, comme l’ont démontré les conférenciers, qui sont en train d’être faits, mais la question du sous-emploi et du chômage des jeunes reste préoccupante au Sénégal. Pour cela, il nous faut dans un premier temps, revoir l’adéquation entre notre offre de formation et la perspective d’emploi que devait renfermer cette formation. Nous pensons également qu’il est fondamentalement important de s’orienter vers la territorialisation des politiques publiques en matière d’emploi», a souligné pour sa part, Amadou Coulibaly, président du Mouvement démocratique des jeunes de la Ld.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
