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CAMES - Financement de l’enseignement supérieur : Le «Fonds Macky Sall» disponible pour les chercheurs

Publié le samedi 7 mai 2016 | Le Quotidien

© aDakar.com par MC & DF
Cérémonie de clôture de la 33e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES
Dakar, le 06 mai 2016 - La 33e session ordinaire du conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l`enseignement supérieur (Cames) a été clôturée, vendredi, à Dakar. Plusieurs personnalités ont été distinguées aux différents grades de l`Ordre des Palmes Académiques du Cames. Photo: Mary Teuw Niane, ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche

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La 33ème session du Conseil des ministres du Cames (Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur) s’est ouverte hier, sous le leitmotiv de faire «perpétuer la marque Cames», d’après les mots de son secrétaire général, Bertrand Mbatchi, tout en s’orientant vers la dématérialisation de l’enseignement.

«Nous avons les références bancaires du secrétariat général du Cames.» C’est le Premier ministre du Sénégal qui s’exprime, affirmant tenir ces informations de son ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, les lui glissant à l’oreille. Non sans humour, Mahammad Boun Abdallah Dionne rappelle aux ministres et aux professeurs présents pour l’ouverture de la 33ème session du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) que lors du dernier colloque sur la reconnaissance et l’équivalence des diplômes du Cames, organisé en 2015 à Dakar, le chef de l’Etat s’était engagé à doter l’institution d’une contribution de 500 millions de F Cfa au titre de la recherche. Ce fonds, baptisé «Fonds Macky Sall», devrait désormais être disponible au profit du Cames qui devrait en 2018 fêter son cinquantenaire. L’opportunité pour son secrétaire général, Bertrand Mbatchi, de faire remarquer qu’à l’approche de cet anniversaire, «les Etats doivent s’acquitter de beaucoup d’arriérés ou au moins en payer une partie». D’après Mary Teuw Niane, l’Etat du Sénégal est à jour pour ce qui est de sa contribution au fonctionnement du Cames.
Par ailleurs, cette réunion des ministres de l’Enseignement supérieur des pays constituant le Cames est l’occasion, d’après le Premier ministre, «de concrétiser la vision des fondateurs du Cames qui n’a de cesse à s’inscrire dans une dynamique de progrès faisant de cette institution, non seulement une instance de coordination et d’harmonisation de nos systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche, mais aussi un instrument de coopération multilatérale dans les domaines de la culture et de la science». Dans cet esprit, le gouvernement du Sénégal appuie le Cames «dans sa priorité de rendre de plus en plus performant le système d’enseignement à travers l’appropriation saine et citoyenne des technologies de l’information et de la communication». Le locataire de la Primature s’est évertué à exhorter les participants à cette session ordinaire à s’«adosser au paradigme d’assurance et qualité pour promouvoir une élite intellectuelle africaine, capable de rivaliser avec l’excellence au plan international». Des propos que Bertrand Mbatchi a appuyés en soulignant que l’institution panafricaine se situe à un tournant à l’heure de la révision de la Convention signée en 1981 à Arusha, statutaire de «la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les Etats de l’Afrique».