Les mutilations sexuelles féminines résistent toujours dans le département de Matam, a indiqué le point focal du Comité départemental pour la protection de l’Enfance (CDPE) et ancien chef de service du Développement communautaire, Alhousseynou Hann.
"Le taux des mutilations sexuelles féminines reste très élevé malgré les plans d’action élaborés et exécutés par le CDPE pour permettre à l’enfant de jouir de ses droits", a souligné, mercredi, Alhousseynou Hann au cours de la réunion d’évaluation des activités menées par sa structure entre 2015 et 2016.
Plus globalement, M. Hann a relevé que "les enfants du département font face aux mariages précoces et forcés, au manque de pièces d’état civil, à l’excision, au travail forcé et à la mendicité".
Par ailleurs, le point focal du CDPE a partagé les difficultés rencontrées sur le terrain pour faire passer le message de sensibilisation à cause des réticences de certaines personnes.
Pour sa part, la représentante de l’UNICEF, Mariata Dia a soutenu que son institution est convaincue que "si tous les enfants sont déclarés à la naissance et possèdent, par conséquent, tous une pièce d’état civil, cela va créer un changement de comportement".