Le réseau routier du Maroc a connu un développement remarquable en atteignant 57.334 kilomètres dont 42.179 km revêtus en 2015 alors qu’il n’était que 10.000 km à l’accession du pays à l’indépendance en 1956, a appris l’APS.
Depuis plus de 16 ans, le Maroc a adopté une approche multidimensionnelle dans le domaine des infrastructures de transport où la mise à niveau et la modernisation du réseau routier et des voies ferrées se complètent les uns les autres.
Selon un document du ministère marocain de l’Equipement, du Transport et de la logistique, le Royaume attache un intérêt particulier à la réalisation des routes secondaires et rurales pour désenclaver les zones difficiles d’accès et éloignées.
Le Maroc a été cité en exemple par plusieurs experts du secteur routier qui prennent part à Marrakech au 1er Congrès Africain sur l’entretien, la sauvegarde du patrimoine routier et l’innovation technique (4-6 mai).
Les routes provinciales représentent 60% du total du réseau national avec 34. 473 km, les routes nationales couvrent 28% avec plus de 15 km et les routes régionales arrivent en dernière position avec 12%, soit 7. 066 Km.
Classée par catégorie de réseau, la circulation sur la route est passée de 15 millions de véhicules par jour en 1978 à 93 millions de véhicules par jour en 2014, indique la note du ministère.
A Marrakech, les infrastructures routières séduisent plus d’un. La ville possède un réseau routier dense et bien entretenu pouvant assurer une circulation fluide des personnes et des biens.
Les plus de 10 km de route bitumée agrémentés d’espaces verts entre l’aéroport et Jemaa el-Fna, une place publique très fréquentée située au sud ouest de la médina (vieille ville historique de Marrakech) font le charme de cette ville du Royaume chérifien.
"Le Royaume œuvre à l’extension du réseau autoroutier et des voies express, conformément aux standards internationaux", a indiqué le Roi du Maroc, Mohamed VI dans un message adressé aux participants du 1er Congrès africain sur le patrimoine.
Outre l’amélioration et l’extension du transport aérien, il y a la modernisation et la construction des aéroports, ainsi que la création de grands ports et de plateforme logistique, a-t-il ajouté.
Mohamed VI a aussi annoncé la mise en oeuvre d’un plan stratégique d’amélioration de l’infrastructure routière pour les vingt prochaines années et souligné l’attention particulière que mérite la sauvegarde du patrimoine routier.