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Des experts africains de la route plaident pour la concurrence dans le PPP
Publié le vendredi 6 mai 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Primature par A. SECK
Le Pm visite les chantiers de la VDN
Dakar, le 11 mars 2016 - Le Premier ministre du Sénégal a effectué une visite des chantiers au niveau des sections 3 et 2 de la Voie de dégagement nord (VDN), à Dakar. Le Chef du gouvernement était accompagné d`une forte délégation.




Des experts du secteur routier en conclave à Marrakech (Maroc) ont souligné, jeudi, la nécessité pour les Etats de faire jouer la concurrence dans le partenariat public-privé (PPP) afin de multiplier les propositions d’offres de construction des routes.
"Il faut introduire la compétition au niveau du privé dans le cadre du partenariat public-privé pour essayer d’avoir plusieurs offres pour la construction d’infrastructures routières ou l’entretien du patrimoine routier", a lancé Jean-François Corté, Secrétaire général de l’Association mondiale de la route.
La condition de faire jouer la concurrence doit se traduire par de meilleures offres, a dit M. Corté, estimant que le PPP ne peut être dissocié de son objectif premier qui est le financement.
Jean-François Corté participait à une table ronde axée sur les "Aspects financiers et PPP" tenue en marge du 1er Congrès Africain sur l’entretien, la sauvegarde du patrimoine routier et l’innovation technique qui s’est ouvert depuis mercredi à Marrakech, au Maroc.
"Lorsqu’un pays à un projet complexe et qu’il ait envie d’une ouverture technique et logistique, il doit faire un tri parmi les offres proposées par les partenaires privés pour espérer atteindre les objectifs fixés", a expliqué M. Corté
Le secrétaire général de l’association mondiale de la route a soutenu qu’"il est également important pour les Etats de se demander s’ils sont en mesure de poursuivre les travaux d’infrastructures entamées sans l’appui du secteur privé et de répondre aux exigences de l’entretien du réseau routier".
Le vice-président de l’Association des gestionnaires et partenaires africains de la route (AGEPAR), Tchona Idossou a, pour sa part, insisté sur "la nécessité de convaincre l’opinion publique, les usagers, les politiques non pas au nom d’un lobby de la route, mais sur les bénéfices socio-économiques que la route procure".
Il a ajouté qu’"une bonne communication aura un impact direct sur le processus de décision, pas seulement en termes d’allocation de budgets, mais surtout en termes d’acceptation des programmes de financement et des programmes de construction et de réhabilitation".
Beaucoup d’experts du secteur de la route ont, dans leur intervention à la table ronde, invité les autorités publiques à porter une attention particulière au réseau routier local doit être inscrit dans les priorités.


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