Quel sentiment éprouvez-vous après cette consécration ?
J’éprouve un sentiment de satisfaction. Je rends grâce au bon Dieu et à tous ceux qui ont contribué à cela. Je ne suis pas le seul ni le plus méritant. Lamartine disait que «la petitesse des moyens et la grandeur des résultats font le génie de l’homme».
Revenez un peu sur votre parcours
J’ai était formé à bonne école : l’Ecole nationale des arts où je me suis consacré pendant 5 ans à l’art. Je me suis entraîné toute ma vie. Cette consécration est alors pour moi tout à fait logique. Il n’y a rien d’extraordinaire. Si on tient compte de mon cheminement, je m’adonnais à l’art depuis le bas-âge. On ne demandait que cela, montrer notre savoir-faire et là je vous dis : c’est juste une facette de notre travail.
Quelle est l’œuvre qui a été primée ?
L’œuvre qui a été primée s’intitule «Le texte, le contexte et le prétexte». C’est une grande toile de 269 cm sur 150 où j’utilise une technique mixte avec des écritures blanches et un support noir pour évoquer la question de la migration, un sujet up today. Je n’ai pas traité le thème de façon frontale mais j’y ai apporté un prétexte qui me permet d’évoquer les premières immigrations qui ont eu lieu en Andalousie (Ndrl : Espagne). C’est cette période que les gens semblent oublier et qui a vu une forte population africaine se déplacer vers l’Andalousie, emportant avec elle toute sa civilisation, ses sciences, ses arts…