Ndiaga Sylla, représentant des non-alignés : «Les délais sont très serrés à moins qu’on fasse une dérogation sur le deadline»
«Nous sommes dans un processus de recherche d’un consensus. Nous allons nous rendre demain à la Commission de revue du Code où nous allons donner notre point de vue et défendre notre position.
On verra ce qui va s’en suivre. Pour le respect du calendrier républicain, je pense que les délais sont très serrés à moins qu’on fasse une dérogation sur le deadline qu’on nous avait fixé, à savoir le 9 mars.»
Babacar Fall, représentant du Pôle de l’opposition : «Si tout le monde se montre raisonnable, on va trouver une solution»
«Nous sommes prêts à aller dans le sens d’un compromis afin que les travaux puissent continuer et qu’on puisse terminer la revue du Code électoral. Nous avons déjà échangé et attendons de voir sur quoi les discussions vont aboutir. On va discuter demain (aujourd’hui), mettre sur la table des propositions. Je suis optimiste, si tout le monde se montre raisonnable, je pense qu’on va trouver une solution. Notre intention n’est pas de bloquer ou de retarder les travaux. Je pense que si nous dépassons la situation vendredi, nous pourrons terminer à temps parce que les autres points ne feront pas l’objet de divergences.»
Benoît Sambou, représentant de la majorité : «Je suis persuadé qu’aujourd’hui nous trouverons une solution»
«Chacun a donné sa position sur cette question du mode du scrutin et il y a eu une divergence de points de vue. L’essentiel, c’est qu’aujourd’hui tout le monde cherche à trouver un consensus et c’est extraordinaire. L’opposition a donné un gage de sincérité. Aucune Commission de revue du Code électoral n’a échoué de Abdou Diouf à nos jours. Donc, cette commission ne doit pas être la première à échouer. Je suis persuadé que demain (aujourd’hui) nous trouverons une solution. C’est l’intérêt supérieur de la Nation qui en dépend.»
Pr Babacar Guèye, représentant de la Société civile
«Je souhaite qu’il y ait une issue heureuse, mais je ne le pense pas»
«Nous sommes dans une médiation, donc nous ne pouvons pas dévoiler les positions des uns et des autres. Ce que je peux confirmer, c’est qu’ils sont dans les dispositions de revenir à la table des négociations. Je souhaite qu’il y ait une issue heureuse, mais je ne le pense pas. Si on arrive à trouver un compromis sur cette question, on peut aller très vite pour le reste parce que c’est cette question qui représente la principale pomme de discorde.»