L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte accompagner les artistes dans la formation et la promotion de leurs oeuvres à travers des expositions a soutenu, mercredi à Dakar, Youma Fall, directrice de la langue française, de la culture et des diversités à l’OIF.
"Les prix de la Francophonie étaient juste sous forme d’enveloppes. Mais depuis deux ans, on a restructuré. C’est une enveloppe mais aussi une promotion, une formation, des publicités, des résidences d’artistes et des expositions", a-t-elle dit.
Elle s’exprimait lors de l’exposition de vernissage "Pépites écloses" au monument de la Renaissance africaine en hommage à Sidi Diallo et Aboubacar Traoré, respectivement lauréats 2014 et 2015 de l’OIF. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la 12ème édition de la Biennale de l’art contemporain de Dakar (Dak’art), ouverte mardi.
"Sidi Diallo devrait être le premier à bénéficier de cette dynamique mais il n’est plus là", a-t-elle regretté.
Artiste plasticien sénégalais, Sidi Diallo, décédé en 2015 était le lauréat du prix de la Francophonie Dak’art 2014. Des membres de sa famille ont assisté à l’exposition.
Le malien Aboubacar Traoré, lauréat du prix du jeune photographe francophone lors des rencontres africaines de la photographie 2015, a axé son exposition sur le terrorisme.
"Mon exposition porte sur le terrorisme avec un thème axé sur l’obscurantisme religieux parce que le Mali est frappé par ce phénomène. C’est-à-dire se cacher derrière une religion pour faire du mal", a expliqué le photographe malien.