Le ministre des Affaires étrangères de l’Etat de Palestine, Riad Malki s’est félicité du choix porté sur Dakar pour abriter la prochaine conférence internationale sur Jérusalem, soulignant qu’il n’y a "pas meilleur endroit" que la capitale sénégalaise pour tenir cette rencontre.
Riad Malki, dont les propos sont rapportés par l’édition de mercredi du quotidien Le Soleil, a salué le soutien du Sénégal qui "a choisi de diriger le comité des Nations unies pour l’exercice inaliénables du peuple palestinien depuis très longtemps".
Le ministre des Affaires étrangères de l’Etat de Palestine, en visite de travail et d’amitié à Dakar, lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur Jérusalem, mardi.
"Le Sénégal a fait ce choix en dépit des nombreuses pressions et cela est l’expression de votre leadership dans le soutien aux droits du peuple palestinien. C’est une responsabilité mais aussi un honneur", a souligné Riad Malki.
S’adressant à son son homologue sénégalais, Mankeur Ndiaye, qui a ouvert la rencontre, il a déclaré : "Vous ne vous êtes pas contentés de cette responsabilité de présider ce comité, de nous soutenir dans tous les forums internationaux, vous avez aussi décidé d’accueillir cette conférence internationale sur Jérusalem, car quand il faut parler de Jérusalem, quel est le meilleur endroit que Dakar ?".
Le patron de la diplomatie palestinienne a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du Conseil de sécurité sur la protection du peuple palestinien, initiative qui sera co-parrainée par le Sénégal.
Il a souligné qu’une solution durable dans la région passera par "le respect du droit à l’auto-détermination du peuple palestinien et l’indépendance de l’Etat de Palestine".
"Pour que les actions ignobles contre le peuple palestinien cessent, le Conseil (de sécurité de l’ONU) doit prendre ses responsabilités et faire en sorte que ses résolutions soient mises en œuvre", a souligné M. Malki.
Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Etat de Palestine, "si on veut régler le conflit au Moyen-Orient, il faut permettre l’émergence de l’Etat palestinien indépendant sur la carte du monde".