"Les femmes investissent de plus en plus le numérique", c’est un constant fait par Sokhna Fatou Seck Sarr, docteur en communication et chercheuse à l’Université Gaston Berger, lors de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse au Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’information (CESTI) de Dakar.
Introduisant le panel portant sur: "Femmes et liberté d’expression en Afrique de l’ouest", Dr Sarr indique que les femmes s’approprient de plus en plus les réseaux sociaux pour exprimer leurs positions. Selon elle, cela touche autant les femmes de médias que celles ne travaillant pas dans les médias. Selon la chercheuse, dans les réseaux sociaux, les femmes militent en faveur de beaucoup d’idéaux qui souvent les tiennent à coeur et parmi ceux-ci, il y a la mise en valeur des compétences.
Un second panel portant sur: ‘Acteurs émergents et nouveaux médias: anticipation ou réaction? " a été introduit par les blogueurs et cyber-activistes Cheikh Fall et Basile Niane. Il se sont intéressés au "cas de élections", aux "violences basées sur le genre" et sur le "suivi de l’action des décideurs".
Cette table ronde était organisée à l’initiative de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest, de l’Article 19 et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans le cadre de la Journée internationale de la liberté de la presse. Elle s’est penchée sur l’usage des réseaux sociaux numérique autour du thème général: "Acteurs émergents, femmes ‘‘ATICvistes‘‘ t liberté d’expression: nouveaux enjeux, nouveaux défis."