Les organes en charge du suivi-évaluation du Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique ont été installés, mardi, à Dakar, au cours d’un conseil interministériel présidé par le Premier Boun Abdallah Dionne, a constaté l’APS.
"Nous venons de procéder officiellement à l’installation des organes de suivi et d’évaluation du Pacte pour la stabilité sociale et l’émergence économique’’, a déclaré à des journalistes, le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, à l’issue de la réunion.
Ce conseil interministériel a porté sur deux points principalement, à l’évaluation du plan d’action de la mise en œuvre du Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique et la mise en place des organes chargés du suivi-évaluation.
Le porte-parole du gouvernement a relevé "l’attitude responsable des travailleurs"’ qui selon lui manifesté, de leur propre chef, la volonté de mettre en œuvre le Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique.
Dans ce cadre, a renseigné Seydou Guèye, la Banque mondiale a demandé au ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, d’organiser "une série de réunions sectorielles avant la tenue de la deuxième conférence sociale".
Ces réunions vont porter sur les questions relatives notamment à l’enseignement supérieur, parmi lesquelles la réforme des titres, corollaire de la réforme LMD (licence-master-doctorat) et bien d’autres sujets.
Le secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), Sidya Ndiaye, a lui déploré l’absence des plusieurs centrales syndicales à cette réunion d’installation.
Pour lui, il était "impérieux de faire participer toute le monde", pour préserver la paix sociale, au regard de la contribution attendue des centrales syndicales dans la mise en œuvre du Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique.
"Nous sommes d’accord avec le gouvernement sur la révision des modalités, mais nous avons demandé au Premier ministre qu’il y ait une évaluation de ce qui s’est passé à propos de l’élection de représentativité, sinon on ne pourra pas savoir où se trouve le blocage", a-t-il insisté.