Les exposants à la dernière FIDAK, victimes d’un incendie, comptent se faire entendre par tous les moyens légaux pour être indemnisés, a appris l’APS.
’’A compter de ce jour, nous sinistrés de l’incendie du Pavillon vert du CICES plus particulièrement les Sénégalais, comptons sortir du silence pour utiliser tous les moyens légaux pour rentrer dans nos droits’’, a déclaré leur porte-parole, Alpha Thiam, lundi, au cours d’une conférence de presse.
L’incendie qui s’est déclaré en décembre dernier lors de la 24ème édition de la FIDAK au pavillon vert du centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), a détruit près de 80% des marchandises.
Dans son discours dont l’APS a obtenu une copie, M. Thiam rappelle que ces sinistrés dont la majorité étaient des étrangers ont été recensés avant d’être relogés dans un chapiteau.
’’Quelques jours après le drame’’, a-t-il poursuivi, les autorités du CICES ont confié le dossier à un cabinet d’expertise en vue d’obtenir de la part des sinistrés des documents justificatifs.
Selon lui, ’’un règlement à l’amiable proposant un remboursement de 60% a été convenu entre les deux parties’’.
’’Nous avons accepté cette proposition espérant rentrer dans nos droits, mais depuis lors rien n’a été fait’’, s’est-il plaint ajoutant qu’ils ont aussi envoyé des lettres aux institutions compétentes de la République sans obtenir gain de cause.
Il a relevé qu’au Burkina-Faso et en Mauritanie, des victimes ont été indemnisées six jours après un drame, alors qu’ici rien n’est encore fait.