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© aDakar.com par DF
Les centrales syndicales célèbrent la fête du travail Dakar, le 1er mai 2016 - Les différentes centrales syndicales sénégalaises ont organisé une grande marche pour célébrer la fête du travail, ce dimanche. Photo: Voiture de ramassage d`ordures |
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) a signé, ce samedi 30 avril dernier, un protocole d’accord avec les six syndicats des secteurs du nettoiement. Selon son coordonnateur, Ibrahima Diagne, ce document qui tient compte de l’institutionnalisation de la concertation par l’organisation de réunions de manière mensuelle et la mise en place de commissions ad hoc entre dans le cadre de la mise en place de la politique sociale de l’Ucg.
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides a posé un pas important vers la stabilisation du climat social dans le secteur du nettoiement. Après six mois de gestion des ordures dans la région de Dakar, suite à la décision des autorités étatiques de retirer ce programme à l’Entente (Cadak-Car) le coordonnateur de l’Ucg est parvenu à sceller une entente avec l’ensemble des responsables d’organisations des travailleurs du secteur. La cérémonie de signature de ce document s’est tenue, le samedi 30 avril dernier, en présence de toutes les parties. De l’avis du coordonnateur de l’Ucg, Ibrahima Diagne, ce document qui tient compte de l’institutionnalisation de la concertation par l’organisation de réunions de manière mensuelle et la mise en place de commissions ad hoc, entre dans le cadre de la mise en place de la politique sociale de l’Ucg.
«Pour rappel, le 26 octobre 2015, quand on confiait à l’Ucg la gestion du programme des déchets solides de la région de Dakar, on nous avait assigné deux objectifs à savoir : satisfaire les populations de Dakar dans la propreté de la région dans les six mois qui suivent notre prise de fonction mais aussi offrir les meilleures conditions de travail pour les agents du nettoiement. En cela, nous avons effectivement initié un processus participatif, inclusif avec des rencontres mensuelles avec l’ensemble des responsables d’organisation des travailleurs pour échanger sur comment faire avancer le secteur du nettoiement. Cela nous a permis dans un premier temps de tenir un atelier le 20 avril pour jeter les bases d’une nouvelle collaboration scellée, aujourd’hui, dans ce protocole d’accord entre l’Ucg et l’ensemble des six syndicats du nettoiement», informe le coordonnateur de l’Ucg après la signature du document.
Poursuivant son propos, Ibrahima Diagne ajoute : «Nous avons identifié plusieurs axes dont le premier est l’institutionnalisation de la concertation entre tous les acteurs du nettoiement avec des réunions mensuelles, la mise en place de commissions ad hoc chargées de réfléchir sur la politique sociale, sur le niveau inquiétant de l’endettement des travailleurs du nettoiement. L’autre point est celui de la prise en charge médicale où nous avons prévu de renforcer la mutuelle de santé des travailleurs du nettoiement mais aussi la mise à leur disposition des outils de travailleurs tels que la tenue, tee-shirt, casquette et des chaussures et des équipements de travail».
Du coté des responsables de syndicats de ce secteur, la signature du document a provoqué un élan de satisfaction générale. «Nous saluons la tenue de cette rencontre. Depuis le retour de l’Ucg dans la gestion du programme des déchets solides à Dakar, le coordonnateur Ibrahima Diagne n’a ménagé aucun effort pour améliorer les conditions des travailleurs en même temps rendre Dakar et sa banlieue très propre», a réagi Ibra Ndiaye, secrétaire général du Syndicat national des regroupements des travailleurs du nettoiement du Sénégal (Snrtns). Embouchant la même trompette, son collègue Madani Sy du Syndicat national des travailleurs du nettoiement qui avait menacé, lors d’une conférence de presse, le jeudi 28 avril dernier, de dérouler un plan d’action pour l’amélioration des conditions de travail, n’a pas caché sa satisfaction. En effet, selon lui, ce document va tout simplement permettre aux travailleurs de «retrouver leur dignité mais aussi d’augmenter leur pouvoir d’achat».
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