 |
NEWS |
© aDakar.com par DF
L`Assemblée Général du Cored, mécanisme d’autorégulation des médias sénégalais L`assemblée générale du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal (CORED) marque la relance des activités de ce mécanisme d’autorégulation des médias sénégalais. |
L’Agence de presse sénégalaise (APS) ne peut pas faire partie du service public et être la ‘’dernière roue de la charrette’’, a estimé dimanche Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur, qui a invité l’Etat à consentir un financement conséquent pour cet établissement public.
‘’L’information d’agence doit être une priorité pour l’Etat, car il n’est pas toujours facile de faire venir tout de suite la télévision ni la radio, mais avec l’agencier qui reçoit un appel ou un mail, le traitement de l’information se fait rapidement’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait dimanche lors d’une conférence-débat sur la situation de l’APS dans le paysage médiatique sénégalais, organisée par l’Amical des agents de l’APS et la section Synpics de l’APS, à l’occasion de la Fête du Travail.
Selon lui, ‘’l’agencier doit évoluer, car il ya de nouveaux support qui sont en concurrence et mettre de son côté tous les avantages qu’offre la technologie et une production vidéo (…) ou la production de documentaires et les vendre aux télévisions nationales et du monde’’.
‘’Il faudra que l’Etat mette les moyens qu’il faut et assure un financement conséquent, car un budget annuel de 321 millions, c’est le prix de 2 ou 3 documentaires, donc c’est pas encourageant’’, s’est désolé cet ancien agent de l’APS.
En présentant sa communication en présence notamment du directeur général de l’APS, Thierno Birahim Fall, du ministre-conseiller en communication du chef de l’Etat, Elhadj Hamidou Kassé, il a relevé l’importance pour l’APS de diversifier ses services.
‘’L’agencier s’adresse à des gens qui ont fait le journalisme comme lui, qui connaissent le métier comme lui et qui pourtant attendent de lui qu’il leur donne une information que eux n’ont pas’’, a-t-il fait remarquer.
Pour M. Bakhoum, ‘’l’exclusivité que l’Agence (APS) pouvait avoir est plus ou moins altérée par la possibilité que ses propres clients ont d’aller là où elle va’’.
‘’L’APS, c’est le service public et on attend d’elle qu’elle soit le premier pour l’information gouvernementale et des institutions (…) mais est-ce que les clients mettent les moyens qu’il faut pour acheter le service public de l’APS ?’’, s’est interrogé le journaliste-formateur.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
.jpg)
