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Conseil des ministres décentralisé à Fatick Dakar, le 22 Juillet 2015 - Un conseil des ministres décentralisé présidé par le chef de l`État s`est tenu à l`Hôtel de ville de Fatick. Cette réunion du gouvernement a permis d`annoncer d`importants financements pour la région. |
Le gouvernement ambitionne d’inverser la tendance déficitaire de la balance commerciale afin d’arriver, à l’horizon 2035, à un excédent de 700 milliards de francs CFA, a soutenu, le secrétaire général du ministère du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME, Makhtar Lakh.
’’Nous avions fait le pari de définir des stratégies pour la promotion du consommer local. L’objectif principal est de renverser la tendance et d’arriver, en 2035 à un excédent de 700 milliards’’, a dit le technicien, estimant que cela est ’’possible’’.
Le gouvernement s’est fixé comme objectifs d’augmenter de 75% la consommation nationale de produits sénégalais en 2035 et accroître de 50 %, les exportations de produits sénégalais, à la même échéance. Pour atteindre, ces résultats des modèles de production de biens et services fondés sur des avantages est nécessaires, a indiqué Makhtar Lakh.
’’Le consommer sénégalais doit aujourd’hui, être perçu comme un paradigme qui traverse les frontières du Sénégal’’, a dit le secrétaire général qui présidait, vendredi, une table ronde sur la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et le consommer local sénégalais.
Il a souligné que ’’le plus grave est la dépendance du pays, vis-à-vis du marché international’’.
Pour lui, il faut aller vers la labellisation afin d’atteindre les marchés extérieurs. ’’La politique du consommer sénégalais doit se fonder sur une logique d’économie ouverte’’, a soutenu Makhtar Lakh.
A cet égard, a t-il indiqué, le ministère du Commerce a engagé ses différents services dans un ambitieux chantier de rupture dans la promotion du consommer local, pour donner corps à la vision du chef de l’Etat.
Ainsi, devant l’imprévisibilité du marché international, ’’l’Etat a pris une série de mesures en vue de soustraire note pays de la forte dépendance, à l’égard des importations, produits stratégiques et l’acheminer, à termes, au-delà de l’autosuffisance, à la sécurité alimentaire’’, a t- il souligné.
’’Sou-tendue par les enjeux et défis issus d’un diagnostic sans complaisant, la vision retenue pour le consommer sénégalais est fortement articulée à celle du PSE’’ a dit Makhtar Lakh, relevant que jusqu’en 2014, le consommer local était juste un slogan.
Ces produits, échangés sur le marché, sont le plus souvent, caractérisés par une certaine variabilité des coûts, impactant directement les prix à la consommation, selon le technicien.
Il a rappelé la crise de 2008 qui avaient conduit l’Etat à dégager prés de 300 milliards pour soutenir la consommation.
Cependant, a-t-il souligné, ’’consommer local ne veut pas dire consommer tout ce qui est proposé sur le marché local. Il faut que l’on fasse de la qualité, c’est important’’.
Makhtar Lakh a par ailleurs salué l’utilisation des TIC qui facilitent l’échange d’informations, la mise en relation des producteurs, vendeurs et consommateurs des divers produits.
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