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Cinq "aperistes" et un libéral dans le viseur du ministre de la gouvernance locale: Diouf Sarr intensifie la traque des ‘’cumulards’’
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Enquête Plus
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture d`un forum sur le développement des télécommunications
Dakar, le 09 Septembre 2015 - Le Forum sur le développement des télécommunications pour la région Afrique s`est ouvert, mercredi, à Dakar. Il vise le renforcement et l’harmonisation des politiques et cadres réglementaires pour l’intégration des marchés des télécommunications. Photo: Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la gouvernance locale




Après avoir destitué Aïda Mbodj du Conseil départemental de Bambey, le ministre de la Gouvernance locale menace cinq responsables ‘’apéristes’’ et un autre libéral qui cumulent plus de deux mandats électifs.

La traque des ‘’cumulards’’ continue. Après la destitution d’Aïda Mbodj de la tête du Conseil départemental de Bambey, cinq responsables de l’Alliance pour la République (Apr) et un autre du Parti démocratique sénégalais (Pds) sont dans le viseur du ministre de la Gouvernance locale. ‘’Six élus locaux dont cinq de l’Apr et un du Pds ont été notifiés, depuis hier (ndlr : avant-hier) et dans le respect strict de la loi’’, informe le ministre de la Gouvernance locale. Il s’agit du Président du Conseil départemental de Ranérou, Aliou Démbarou Sow, son camarade de Salémata, El hadji Mamadou Sow, le Conseiller départemental Daouda Dia, par ailleurs questeur à l’Assemblée nationale et le président du Conseil départemental de Kédougou, Mamadou Hadji Cissé, député et responsable libéral, entre autres. Tous ces responsables cumulent les fonctions de député, conseiller municipal et conseiller départemental en violation de la loi.

Abdoulaye Diouf Sarr, qui a présidé la cérémonie d’installation du Comité technique d’appui aux réformes du secteur des déchets solides, se défend d’avoir réglé un compte politique dans cette affaire. ‘’La loi, par définition, est générale et impersonnelle. Elle ne regarde pas les couleurs de parti et nous avons toujours mis en avant la patrie avant le parti’’, précise Abdoulaye Diouf Sarr. Qui réfute une quelconque violation de la loi dans la procédure ayant abouti à la destitution d’Aïda Mbodj. A l’en croire, obligation ne lui avait pas été faite de faire une mise en demeure, dès lors que la loi avait déjà tranché. ‘’Je n’ai pas besoin de mettre en demeure, quand la loi prend la décision de faire tomber le dernier mandat de plein droit. Dans la hiérarchie des normes, on ne peut pas, quand la loi dit quelque chose, se permettre de déclencher une autre procédure’’, défend-il.

Balayant d’un revers de main les arguments juridiques avancés par certains pour disqualifier la destitution d’Aïda Mbodj, Abdoulaye Diouf Sarr rétorque que ‘’le Code général des collectivités locales, en son article 55, vise les incompatibilités postérieures à l’élection du président du Conseil départemental’’. A cet effet, ‘’s’il y a un acte d’incompatibilité qui vient après l’élection du Conseil départemental, la procédure qui doit être déclenchée doit inclure une mise en demeure et attendre la réponse’’.


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