Le conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Diomaye Dieng a souligné, jeudi à Dakar, que l’Etat ne fléchit pas dans son engagement de faire face aux menaces et risques de toutes natures liés à l’utilisation des substances.
L’insécurité et les diverses menaces qui prévalent dans le monde et dans la sous région nécessitent une synergie d’actions, a soutenu le chimiste environnementaliste qui présidait un atelier régional de formation sur le système général harmonisé.
Laquelle rencontre s’inscrit dans le cadre du projet 41 consacré aux installations chimiques à haut risque et réduction des risques pour les pays partenaires des centres d’excellence de la façade atlantique africaine.
Ces centres d’excellence sont d’autant plus pertinents qu’ils "assurent une coopération et une coordination à tous les niveaux contre le risque chimique, radiologique, nucléaire, qu’il soit de nature criminelle accidentelle ou naturelle", a dit Diomaye Dieng.
Selon lui, ""c’est en ce sens que le chef de l’Etat se félicite de cette initiative européenne de centres d’excellence qui appuient les pays dans leurs efforts de prévention, de préparation et d’atténuation des menaces et risques liés aux substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (CBRN)".
A cet effet, a-t-il indiqué, cet atelier vient renforcer les capacités des représentants de structures spécialisées dans la gestion des produits chimiques, pour une meilleure compréhension des nouveaux principes de classification des dangers des produits chimiques et une facilitation de l’identification des installations chimiques à haut risque.
Le projet 41 consiste à développer les capacités et améliorer la bonne gestion des risques chimiques dans la gestion de la façade Atlantique de l’Afrique, pour prévenir des risques graves d’incidents chimiques à l’intérieur et autour de toutes les installations importantes contenant des produits chimiques dangereux.
Il intervient aussi rapidement et de façon appropriée en cas d’incident chimique, pour limiter l’impact sur les personnes et sur l’environnement et pour pouvoir reprendre une activité normale.
Neuf pays sont concernés par ce projet : Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Maroc, Mauritanie, Libéria, Sénégal, Togo.