Lutte contre les mutilations génitales féminines: Mariama Sarr plaide pour des stratégies perspicaces #aDakar

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Lutte contre les mutilations génitales féminines: Mariama Sarr plaide pour des stratégies perspicaces

Publié le jeudi 28 avril 2016 | Sud Quotidien

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Le président de la République reçoit l`Association des femmes rurales
Dakar, le 09 mars 2016 - Le président Macky Sall a reçu, au palais de la République, à l`occasion de la Journée Internationale de la Femme, l`Association des femmes rurales du Sénégal. C`était en présence du ministre de la femme, Mariama Sarr.

La lutte contre les mutilations génitales féminines nécessite des stratégies efficaces choisies minutieusement. L’avis est du ministre de la femme de la famille et de l’enfance, Mariama Sarr. Hier, mardi 26 avril, elle était parmi les ministres qui ont pris part à l’ouverture de la consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en œuvre de la résolution onusienne 69/150 interdisant les mutilations génitales féminines.

Lutter efficacement contre les mutilations génitales féminines requiert une harmonisation des politiques, juge le ministre de la femme de la famille et de l’enfance, Mariama Sarr. « Les instruments de lutte sont constamment contournés. Il en découle des défis qui exigent une plus grande perspicacité dans le choix des stratégies et dans leurs modalités d’application », a-t-elle dit hier, mardi 26 avril, à l’ouverture d’une consultation ministérielle sur la mise en œuvre de la résolution 65/150 des Nations unies interdisant les mutilations génitales féminines. Mieux, Mariama Sarr mise également sur une implication beaucoup plus accrue des communautés pour mettre un terme à cette pratique culturelle.

Pour une meilleure prise en charge de la question, l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal, Alberto Virella, outre de plaider pour des stratégies efficaces, a souhaité une différence dans les approches. Pour lui, les motivations de la pratique de l’excision différent d’une communauté à une autre d’où l’importance d’avoir des réponses adaptées au contexte. L’application de la loi contre l’excision doit être stricte. Et même si pour le Sénégal, les cas d’emprisonnement ne sont pas nombreux, Mariama Sarr soutient qu’une exciseuse et ses complices ont été récemment arrêtées, puis conduites en prison à Kolda.

La consultation ministérielle sous-régionale sur la mise en œuvre de la résolution 69/150 des Nations unies interdisant les mutilations génitales féminines, occasion à laquelle se sont exprimés, le ministre Mariama Sarr et l’ambassadeur espagnol, Alberto Virella, au cours de cette rencontre qui réunit à Dakar prés de 25 ministres venus de plusieurs pays africains. Elle vise à renforcer l’engagement des acteurs impliqués dans la lutte contre les mutilations génitales. Mieux, elle cherche aussi à améliorer le cadre politique, législatif et juridique interdisant la pratique de l’excision, conformément aux dispositions de la Résolution 69/150 des Nations unies.