Lancement du projet Mamiwata: Près de 5 milliards pour une gestion intégrée des océans #aDakar

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Lancement du projet Mamiwata: Près de 5 milliards pour une gestion intégrée des océans

Publié le mercredi 27 avril 2016 | Sud Quotidien

© aDakar.com par A. Seck
Le PM visite la commune de Yène pour constater les dégâts causés par la houle
Dakar, le 5 Septembre 2015 - Le Premier ministre a visité la commune de Yène pour constater les dégâts causés par la houle dans la nuit du dimanche à lundi. Il était accompagné du ministre de l`intérieur et d`autres membres du gouvernement.

4 milliards 585 millions FCFA, c’est l’enveloppe qui a été allouée au projet Mamiwata, dont les 2 tiers sont financés par le gouvernement Allemand. Ce projet vise le renforcement des capacités régionales et nationales pour une gestion intégrée des océans. Son lancement a eu lieu, hier, lundi 25 Avril, dans un hôtel de la place.

Améliorer la conservation des écosystèmes marins, celle de la biodiversité, l’utilisation des services de l’écosystème pour jeter les bases d’une approche intégrée de gestion des zones marines qui soit adoptée par les pays de la convention d’Abidjan et qui sont au nombre de 22 dont le Sénégal, le Togo, la Guinée, le Cameroun, la Cote D’Ivoire, le Nigeria. D’une durée de 4 ans, le coût global du projet est estimé à hauteur de 4milliars 585 millions de FCFA, cofinancé en grande partie par l’Etat fédéral l’Allemagne. Ce qui ne fait que traduire une fois de plus l’importance de la problématique liée a l’environnement.

En effet , selon Abou Bamba représentant des nations unies pour l’environnement, cette rencontre « permettra de poser les bases du déblocage potentiel économique des côtes africaines ».Et par ricochet « de trouver des solutions qui tiennent comptent des intérêts des uns et des autres ».

Son homologue Maryline Diarra, Directrice de l’environnement et des établissements classés au Ministère de l’environnement et du développement durable du Sénégal, embouchera la même trompette car estimant que « cela peut nous permettra de mieux réfléchir à la gestion que l’on doit faire de nos côtes. Or, elles sont confrontées à de nombreux problèmes de pollutions. Tout projet implique forcément des résultats ». En ce sens, dans le cas présent Monsieur Bamba espère tout de même qu’il trouvera « l’adhésion des Etats membres. Et surtout que chacun des acteurs impliqués dans la gestion des éco marins et côtiers se l’approprie en tenant compte de ses intérêts et des intérêts des autres ».

En définitive, le projet est également conçu pour renforcer de manière significative, l’autonomie des centres régionaux d’expertises existant après la période de financement à travers le développement d’une stratégie de financement adaptée aux besoins et en facilitant l’extension régionale de ses réalisations.