La découverte et l’acquisition de connaissances, ’’par l’accès à une culture forte à l’école’’, facilite le passage des élèves de l’univers familial "au monde exigeant et complexe des adultes’’, a souligné Rémi Sagna, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication.
M. Sagna a fait cette déclaration, samedi, à l’ouverture de la 14e édition du Festival international des langues et cultures, organisée par le groupe scolaire Yavuz Sélim et dont il présidait la cérémonie officielle d’ouverture.
"L’apprentissage doit aussi prendre en compte les valeurs, des attitudes et des comportements qui permettent aux individus de vivre ensemble dans un monde qui se caractérise par la diversité et le pluralisme", a-t-il soutenu au démarrage de cette rencontre qui devrait enregistrer la participation d’une centaine d’élèves, en provenance de 19 pays.
"La première caractéristique de l’éducation doit être le transfert du savoir", a dit le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, avant de rappeler que "la mission de l’école est de former l’homme ou le citoyen par la transmission de la culture".
"Le système éducatif doit former les acteurs culturels en donnant à chacun les moyens et les connaissances sociales, car l’éducation est une manière de donner aux enfants et aux adultes la possibilité de devenir des participants actifs de la vie dans un pays", a indiqué M. Sagna.
Aussi a-t-il salué la tenue de la 14e édition du Festival international des langues et cultures à Dakar, félicitant le groupe scolaire Yavuz Sélim, établissement au sein duquel "toutes les couches sociales se côtoient, grâce à un accès démocratisé, basé sur un test organisé pour tous les aspirants".
Le directeur général du groupe scolaire Yavuz Selim, Mehmet Izol, a pour sa part souhaité que ce festival soit inscrit dans l’agenda culturel sénégalais, afin qu’il puisse "mieux cadrer et répondre" aux caractéristiques de la culture sénégalaise.
Il a rappelé le thème de cette année, ’’Vivre ensemble’’, axé sur la diversité et les couleurs du monde, une manière selon lui de "dire à la face du monde que malgré nos différences, nos couleurs, nos religions, nous pouvons vivre en harmonie".
"Aujourd’hui, il y a des groupes dans ce monde qui prônent les différences et les guerres, mais nous, nous insistons pour dire que si nous parvenons à accepter l’individu tel qu’il est, nous pourrons vivre avec nos différences", a dit M. Izol.