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Situation en Gambie: Les organisation de défensedes droits humains crient haro sur Jammeh
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Les organisations de défense des droits humains, telles qu’Amnesty Sénégal, Article 19 Afrique de l’Ouest, pour ne citer que celles-là, la société civile et plusieurs personnalités ont organisé hier, vendredi 22 avril, à la Place de l’Obélisque un rassemblement pour fustiger le régime de Yayah Jammeh. Selon elles, il est temps de faire cesser « la tyrannie » du Président gambien et la violation des droits humains. Les manifestants ont interpellé la communauté internationale.

«Non à l’oppression», «non à la violation des droits humains», «halte au régime de Jammeh !» etc. Les organisations des défenses de droits humains crient haro sur le Président gambien, Yayah Jammeh. Rassemblées hier, vendredi 22 avril, à la Place de l’Obélisque de Dakar, ces organisations, la société civile, les ressortissants gambiens ainsi que d’autres personnalités, ont tous sonné l’alerte pour que la paix revienne en Gambie. Selon eux, l’objectif de la manifestation est d’apporter leur soutien au peuple gambien qui ne finit pas de souffrir de la « tyrannie » du Président Jammeh.

C’est pourquoi, dit, le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest, Alioune Tine, « l’îlot de dictature, de tyrannie, d’oppression et de terreur où le fait de sortir pour marcher pacifiquement fait que vous risquez votre vie et vos libertés, ça doit cesser ! ». Pour encore égratigner le régime de Jammeh et le condamner jusqu’à la dernière énergie, la société civile sénégalaise interpelle le Président gambien à faire doter son pays d’un code électoral solide qui va permettre de voter dans la démocratie. « La Gambie devra avoir un code électoral consensuel qui permet des élections transparentes et démocratiques », a soutenu, sur ce point le secrétaire exécutif d’Amnesty Sénégal Seydi Gassama.

Selon le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Moustapha Diakhaté, il faut contraindre Yayah Jammeh à respecter la charte africaine des droits de l’homme, de même que les droits humains du peuple gambien. Les manifestants interpellent toute la communauté internationale surtout l’Union africaine (Ue) et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La société civile a voulu ainsi montrer au peuple gambien qu’il n’est pas seul dans son combat. Elle a rappelé à « Yayah Jammeh que le temps de la tyrannie est terminé ».

Un acte que l’ancien ministre gambien des affaires étrangères, Sidath Diop n’a pas manqué de magnifier. Il soutient que cela va marquer un tournant dans la relation entre les deux pays car « la Place de l’Obélisque est symbolique du fait que le Sénégal y célèbre son accession à la souveraineté internationale». Et selon Seydi Gassama de Amnesty : « nous avons une situation pré-électorale aussi tendue au plan politique, je pense qu’on risque d’avoir des élections qui vont être difficiles ou une situation post-électorale ingérable ». Les organisations de défense de droits humains appellent les dirigeants au dialogue pour faire cesser « l’oppression de Yayah Jammeh qui dure depuis 21 ans et qui continue de s’aggraver ».
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