La 21ème session du Comité des pêches pour l’atlantique centre-est (Copace) de trois jours s’est ouverte hier mercredi 20 avril 2016 à Dakar. Une occasion pour ledit comité de passer en revue les recommandations et conseils approuvés lors de la septième session du Copace, en octobre dernier à Ténérife (Espagne).
Des initiatives, des mesures prises par des organes en Afrique de l’ouest, il y a en eu. Mais jamais une gestion ou une supervision régionale efficace des pêches ouest-africaines concernant les stocks partagés n’a été à la hauteur de tous ces efforts, devant ainsi lutter efficacement contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (Inn). Et pourtant, une bonne synergie d’actions serait d’un double impact au plan nutritif (sécurité alimentaire et nutritionnelle) et au plan commercial (rentrée de devises). De ce souci, le Comité des pêches pour l’atlantique centre-est (Copace) dans le carde de sa 21ème session de trois jours ouverte hier mercredi 20 avril 2016 à Dakar se veut de passer en revue les recommandations et conseils adoptés lors de la septième session du Copace, en octobre dernier à Ténérife (Espagne). Une feuille de route, qui si elle est bien suivie, pourrait valoir des satisfactions aux Etats concernés. Fort de cela, durant trois jours, les acteurs du secteur se pencheront sur l’avenir de la gestion des pêches régionales en Afrique de l’Ouest, l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations, la capacité de pêche, la coordination, le financement et la transparence entre autres questions.
Ndiaga Guèye, représentant de la Fao au Sénégal et tout nouveau président du comité du Copace a indiqué qu’ «au cours des trois jours à venir, le comité va se pencher sur les questions de premières importance qui sont toutes liées, à la mise en application efficace des dispositions du code de conduite de la Fao de 1995 pour une pêche responsable et de ses instruments connexes. D’autres points non moins importants tels que la gestion des écosystèmes marins vulnérables en haute mer ou la coopération et la coordination au niveau régional et sous-régional seront également à l’ordre du jour», a-t-il fait savoir.
Au sujet de la ressource, M. Guèye dira que le poisson est en effet, le produit alimentaire le plus largement négocié dans le monde et certainement le plus nutritif. Et pourtant ils (produits) de la pêche ne font pas plus de 20% en moyenne de l’apport protéique des ménages en Afrique subsaharienne.
Ndeye Tické Ndiaye Diop, représentante du ministre de la Pêche et de l’économie maritime relevant les challenges indique que «la pêche Inn, la gestion des ressources partagées, la coopération sous régionale bilatérale ou multilatérale en matière de pêche et la coordination des différentes initiatives et actions menées par les acteurs sont autant de défis auxquels sont confrontés les pays ouest africains. A ces défis, les réponses à apporter sont cruciales pour nos pays compte tenu des attentes des décideurs des pays côtiers et des exigences des consommateurs halieutiques».