Les acteurs de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur de fleuve Sénégal), se penchent sur les meilleures conditions de mise en œuvre et de suivi/contrôle du cadre réglementaire de la navigation sur le fleuve Sénégal. L’atelier qui a démarré hier lundi à Dakar, prend fin ce mercredi.L’Organisation pour la Mise en Valeur de fleuve Sénégal (OMVS), véritable ouvrage d’intégration pour les quatre pays que sont le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée Conakry, a réuni son haut commissariat et son sous comité d’experts juristes, autour de la problématique régionale pour la Communication sur le Système Intégré de Transport Multimodal (SITRAM) du fleuve Sénégal et la diffusion des Règlements d’application Code International de la navigation et des transports sur le fleuve Sénégal. L’atelier qui a démarré hier lundi, à Dakar, fait l’objet d’une restitution des ateliers nationaux animés par une équipe du haut commissariat de l’OMVS et de la SOGENAV (Société de Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le Fleuve Sénégal) conjointement aux recommandations de la 13ème et 15ème conférence des chefs d’Etats et de gouvernement respectivement tenues le 25 mars et 21 mai 2013 à Nouakchott.Pendant trois jours, les acteurs vont se pencher sur les meilleures conditions de mise en œuvre et de suivi/contrôle du cadre réglementaire de la navigation sur le fleuve. Au terme de cette rencontre, les acteurs se doivent d’identifier les domaines du cadre réglementaire de la navigation restant à approfondir et à compléter, reconnaitre les créneaux et modalités complémentaires de vulgarisation du cadre réglementaire de la navigation sur le fleuve auprès des principaux acteurs et dégager les voies et moyens d’une insertion harmonieuse du Code et de ses Règlements d’application dans les dispositifs juridiques des Etats, en tenant compte des réalités de chaque pays.
Pour réaliser cet ambitieux projet de navigation, M. Kabiné Komara, haut commissaire de l’OMVS, a d’emblée précisé que : «La relance de la navigation sur le fleuve Sénégal est un de nos objectifs prioritaires et nous avons déjà commencé au début de l’année à lui donner une nouvelle accélération consistant à draguer le fleuve à près de 800Km, à aménager les quais de ces pays notamment la construction d’un pont fluviomaritime à Saint Louis et ainsi trouver des sociétés à même d’exploiter en amont le fleuve, le tout dans un ensemble d’opérateurs économiques évoluant dans le minier, l’agriculture et la pêche et qui ont inéluctablement besoin en aval de transport».
Avant de déclarer «nous tablons sur 450 millions de dollars l’équivalent de plus de 200 milliards de francs CFA dont 250 (plus de 100 milliards) pour la partie portuaire et le reste pour l’aménagement du fleuve inclus les études de sécurité». Selon M. Komara, toutes les études sont terminées. « Nous avons l’accord des bailleurs de fonds pour le dragage et pour ce qui est du fleuve (le port minéraliser), nous avons des investisseurs privés qui sont prêts à y participer voire à le boucler à 100% dès que la navigation sera lancée et que les miniers eux-mêmes se seront engagés», a t-il conclu.