La presse sénégalaise de ce mardi s’intéresse à l’actualité politique, reléguant ainsi en arrière-plan les autres sujets.
Le Populaire analyse la mainmise du président du parti Rewmi sur son département (Ouest) et se demande : «Idy à Thiès : la fin d'une hégémonie ?».
Le journal relaie que selon ses partisans, Idy reste incontournable et indomptable à Thiès.
A sa Une, Le Témoin donne la parole au guide religieux Cheikh Béthio Thioune qui explique la victoire du Non lors du référendum du 20 mars 2016 dans la capitale du mouridisme et précise que «Touba n'a aucun problème avec Macky».
Commentant la convocation de leaders de «Y'en a marre» à l'Office national de lutte contre la corruption (Ofnac) dans le cadre de l'affaire Lamine Diack, L'As fait état de «campagne de représailles».
«Parce qu'il ne digère pas ses attaques répétées contre Benno : Macky décide de punir Barthélémy Dias (maire socialiste de Mermoz)». Selon le journal, ce député-maire va perdre son poste de Secrétaire élu à l'Assemblée nationale.
Pendant ce temps, Libération nous informe que le président français «François Hollande choisit un ancien de la Dgse» pour succéder à Félix Paganon à la tête de l'ambassade de France au Sénégal.
«Ancien directeur de la stratégie des services secrets, Christophe Bigot a été nommé par décret en date du 15 avril 2016», explique Libération.
Le Soleil parle d'éducation, avec la décision présidentielle sur le statut de l'école, et informe que «Gouvernement et syndicats se penchent sur la mise en œuvre».
Nos confrères de Grand-Place poursuivent l'affaire des quatre Sénégalais arrêtés en Gambie et note que «Bibi (ministre de l'Environnement) s'explique».
«Arrestation des agents du ministère de l'Environnement en Gambie : Entre révélations et vengeance de Yaya Jammeh», titre Rewmi.
De son côté, Sud Quotidien se focalise sur les violations des droits humains, la gestion solitaire du pouvoir, et sur le régime de la terreur en Gambie, et souligne que «Jammeh au banc des accusés».