Le roi des arènes Bombardier, présent à Kaolack, n'a pas peur de vivre une année blanche. Le fils de Mbour dit ne pas être inquiet.
Vous avez perdu votre voiture dans un incendie sur l'autoroute à péage. Quel commentaire vous en faites ?
Je n'ai aucun commentaire à faire là-dessus. Beaucoup de gens pensaient que c'était un poisson d'avril parce que j'ironisais au téléphone quand ils prenaient des nouvelles. Une voiture, c'est une machine et elle peut à tout moment tomber en panne. Je l'ai regardée partir en flammes et je m'en remets au Bon Dieu. Je ne pouvais rien faire. Je l'avais achetée avec mes propres fonds, j'ai même oublié l'incendie.
Est-ce-la raison pour laquelle vous étiez absent lors de la pose de l'arène nationale ?
Non! J'avais un empêchement, juste ça. J'étais parti en voyage la veille, c'est pourquoi j'avais demandé à Pape Dia d'y aller pour me représenter. Sinon j'allais venir parce que c'est un grand événement. Mais malheureusement, j'avais déjà programmé un voyage que je ne pouvais pas rater.
Mais vous êtes ravi de l'érection de l'infrastructure tant voulue par les acteurs de la lutte.
Bien sûr que oui ! Je suis vraiment content. C'est un bijou pour tous les sportifs. Ce sera un stade multifonctionnel qui ravira plus d'un. Je prie pour que ça soit une grande réussite pour nos jeunes frères qui en bénéficieront. Je souhaiterais être le premier lutteur à nouer mon ‘ngemb’ là-bas. C'est quelque chose que l'histoire va retenir.
L'année tire à sa fin et le roi n'a toujours pas de combat....
Je suis un athlète comme les autres. Je suis prêt à en découdre avec mes potentiels adversaires mais il faut un promoteur pour le réaliser. Je ne stresse pas. Si je ne lutte pas cette année, je le ferai l'année prochaine. Je n'ai aucune inquiétude. Cela fait quatre mois que des promoteurs négocient mon combat contre Eumeu Sène mais il y a toujours blocage. Et ce n'est pas de mon côté mais plutôt celui de Eumeu. Pour mon combat contre Rocky Balboa, c'est le CNG qui s'est opposé. J'ai reçu une avance pour l'affronter. Le promoteur va pendre son argent s’il ne réussit pas à les convaincre.