La crise scolaire fait les choux gras d’une partie des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, dont Le Témoin Quotidien, qui annonce des ’’journées rouges pour l’école’’.
Quatre organisations syndicales de l’enseignement, le Grand cadre, le CUSEMS, le SAEMS/CUSEMS et le SELS originel demandent au gouvernement de "poser des actes concrets pour sauver l’école sénégalaise", rapporte ce journal.
Le Grand cadre et le CUSEMS "ont décrété mercredi une journée port de brassards rouges", pour dénoncer le "quasi-immobilisme des autorités" devant les revendications de leurs membres, selon Le Témoin Quotidien.
"Enseignants et Etat jouent avec le feu", avertit La Tribune. L’enseignement public est "entre menaces, grèves et radicalisation", signale ce journal.
"Les enseignants ont décidé de se radicaliser et comptent décréter une grève générale à partir de ce jeudi. La colère des enseignants s’explique par le fait que l’Etat traîne les pieds pour appliquer les accords signés avec les syndicats d’enseignants", écrit La Tribune.
Cette "situation installe le malaise chez les élèves et les parents d’élèves, qui ne savent plus à quelle école se fier", commente-t-il.
Le Quotidien met le doigt sur "le défi de la mise en œuvre" des conclusions du Forum national de l’administration, une rencontre organisée le weekend dernier, en présence du président Macky Sall, pour rendre le service public sénégalais plus performant.
Un billet publié dans le même journal signale que "les autorités sont train de réfléchir à la méthode la plus efficace pour mettre en œuvre les conclusions" du forum, dans un contexte où "l’amour du bien commun est rangé aux oubliettes" et "chaque faction ou coterie ne pense plus qu’à préserver ses intérêts personnels".
Les quotidiens s’invitent aussi dans le temple de Thémis, le monde judiciaire.
"Parce que certaines décisions de la Cour suprême sont contestées ou critiquées par les justiciables, cette institution tente d’améliorer son image auprès du public. C’est le sens de sa journée d’études" organisée mercredi, rapporte WalfQuotidien. "Les magistrats font leur autocritique", titre-t-il, à ce sujet.
L’Observateur et L’As sont surtout intéressés par la saisie, par l’Etat du Sénégal, des biens de l’ancien ministre Karim Wade et de son coaccusé Bibo Bourgi.
"La Cour de répression de l’enrichissement illicite du Sénégal a saisi le parquet de Paris pour la confiscation des biens et comptes bancaires de Karim Wade et Bibo Bourgi en France", écrit le premier.
Il affirme que "les avocats de l’Etat du Sénégal n’auront pas droit à la parole", car "l’affaire se joue entre les deux parquets".
"Paris écarte les avocats de l’Etat du Sénégal", qui "ont quitté, mécontents, la salle qui abritait l’audience se rapportant" à la saisie des biens de Karim Wade et Bibo Bourgi, écrit L’As.
"Le président de la juridiction leur a expliqué qu’ils n’avaient pas voix au chapitre parce qu’ils sont représentés par le parquet de Paris", rapporte le même journal.
Il annonce que l’affaire est mise en délibéré au 27 juin prochain.
Le journal Enquête révèle "les dessous d’une négociation" concernant la création d’une compagnie aérienne par l’Etat du Sénégal et la société aérienne Jetlease, en remplacement de Sénégal Airlines. "Il est prévu de mettre six Boeing de type 737-800 à la disposition de la [future] compagnie", révèle Enquête.
Le Soleil annonce la signature d’un programme de coopération d’une durée de cinq ans, entre le Sénégal et Wallonie-Bruxelles.
L’accord porte sur l’entrepreneuriat féminin, la protection de l’enfance, de l’éducation, la formation technique et professionnelle, la coopération culturelle. Il a été signé, mercredi, à Dakar, par le Premier ministre sénégalais Mahammed Dionne et le Rudy Demotte, le ministre-président de la Fédération de Wallonie-Bruxelles, selon Le Soleil.