Les mesures de gestion prises dans l’ensemble des pays qui partagent la ressource dans l’écorégion marine et côtière d’Afrique de l’Ouest (écorégion WAMER) devront être efficaces, afin d’asseoir la durabilité des ressources marines, a estimé vendredi Babacar Banda Diop, conseiller technique au ministère de la Pêche et des Affaires maritimes
‘’Ces ressources se trouvent dans un contexte de surexploitation pour certaines espèces. Donc, il est nécessaire que ces mesures soient efficaces", a conseillé M. Diop. Il présidait l’ouverture, vendredi, de la quatrième réunion du Comité de pilotage du projet Go WAMER (gouvernance, politiques de gestion des ressources maritimes et côtières et réduction de la pauvreté).
Ce projet qui vient de reprendre ses activités après année de pause, permettra de créer des outils de gestion pour le développement, durable comme les aires marines protégées (AMP).
Prévue pour une durée de deux ans, ce projet avait permis de renforcer la capacité des représentants de la société civile, des acteurs de la pêche et de favoriser la création de revenus tout en respectant l’environnement.
‘’L’autre particularité de ce programme, est le fait de regrouper, dans un même projet, toutes les parties prenantes, notamment la société civile, l’environnement, l’administration, entre autres’’, a relevé le conseiller technique.
Le Sénégal, qui partage la ressource avec plusieurs pays comme la Mauritanie, le Cap-Vert et même la Sierra Léone, abrite la zone de reproduction de la ressource.
‘’Il est à une position stratégique pour la gestion de cette ressource en plus des outils déjà mis en place, notamment les AMP, les immersions des ressources artificielles’’, a t- il indiqué.
C’est ne ce sens, selon Babacar Banda Diop, que le Sénégal joue un rôle ‘’important’’ dans ce dispositif. L’écorégion WAMER regroupe le Cap-Vert, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone.