Réaction - Mamadou Babacar Ndiaye, coordonnateur du Saes à Thiès : «Si on nous amène sur le terrain de la confrontation, on va nous y trouver» #aDakar

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Réaction - Mamadou Babacar Ndiaye, coordonnateur du Saes à Thiès : «Si on nous amène sur le terrain de la confrontation, on va nous y trouver»

Publié le samedi 2 avril 2016 | Le Quotidien

© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.

24h après la sortie musclée du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Saes de Thiès a réagi en soutenant que ses membres sont prêts à l’affrontement si on les y pousse. Cela n’augure rien de bon...

En attendant la conférence de presse du bureau national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) prévue cet après-midi, les sections locales réagissent à la sortie de Mary Teuw Niane. Le Saes de Thiès menace : «Si on nous amène sur le terrain de la confrontation, on va nous y trouver.» C’est la riposte du Saes, 24h après la déclaration du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, invitant les enseignants à rejoindre les amphis et à prendre leurs responsabilités. Selon le coordonnateur du Saes à Thiès, c’est encore «une invective pour amener les gens à bouder, à s’énerver et à refuser la table de négociations pour mettre en mal les enseignants avec les Sénégalais». Mamadou Babacar Ndiaye est d’avis qu’il faut que les autorités qui ont signé au nom de l’Etat prennent leurs responsabilités. Puisque, dit-il, «il y a la sacralité de la signature de l’Etat». «Elles se sont engagées au nom de l’Etat, il faut donc qu’elles prennent elles aussi leurs responsabilités». Le syndicaliste de rappeler : «Il ne faut pas oublier que récemment elles ont arrêté toutes leurs activités administratives officielles pour lesquelles elles sont payées pour aller faire une campagne dans laquelle elles ont dépensé de l’argent qui ne peut pas venir d’un salaire de fonctionnaire. Nous pensons qu’elles doivent rendre des comptes par rapport à cela. Si c’est pour prendre des responsabilités et rendre des comptes, nous pensons qu’elles doivent être les premières à le faire.» Pour le reste, laisse entendre le coordonnateur du Saes à Thiès, «nous sommes ouverts au dialogue. Nous ne sommes pas vindicatifs. Nous ne cherchons pas non plus la confrontation. Mais si on nous amène sur le terrain de la confrontation, on va nous y trouver».