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© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale. |
La ministre de la Santé s’est rendue hier au centre de traitement Ebola à l’hôpital Fann. Cette visite survient dans un contexte de résurgence de la maladie en Guinée. Pr Awa Coll Seck a évoqué les mesures prises pour parer à toute éventualité.
Revoilà Ebola ! Alors que la maladie se signale en Guinée voisine, le Sénégal prend ses dispositions. Dans ce sens, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Awa Marie Coll Seck a visité hier le centre de traitement Ebola de l’hôpital Fann qui a bénéficié d’un appui de la Croix rouge de Luxembourg estimé à hauteur de 75 millions 440 000 F CFA.
Lors de la visite, le ministre a annoncé des mesures multiples pour faire face à la recrudescence de cette maladie. Il s’agit pour elle d’être actif aux frontières maritimes et terrestres. Parmi les dispositions prises, il y a des simulations au niveau de la frontière avec la Guinée, la formation, la préparation du personnel, l’éducation et l’information à la santé. ‘’Nous avons renforcé notre présence au niveau des frontières, avec du matériel, des équipements qui puissent être adéquats, au cas où quelque chose se passe’’, renseigne le Professeur Awa Marie Coll Seck.
A l’aéroport, le personnel va subir des formations complémentaires. Il est important, selon le ministre, de mieux s’armer. ‘’Nous avons pensé prendre les choses en main, quand nous avons entendu parler de cas au niveau de la Guinée qui était considérée comme un pays sorti de l’épidémie. Aujourd’hui, nous avons toutes les structures pour le faire’’, se réjouit la ministre. Son département, précise-t-elle, a toujours été dans les dispositions de lutte contre ce virus, avant l’enregistrement d’un cas importé en 2014. ‘’Si nous sommes ici, c’est parce qu’il y a un centre de traitement qui était prévu depuis longtemps’’.
Le centre Ebola est implanté derrière les bâtiments de la clinique des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. Il dispose, pour le moment, de 12 lits pour accueillir les cas suspects.
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