Les pays membres de la CEDEAO doivent chacun disposer d’un comité national de contrôle de la qualité des engrais afin d’apporter un appui aux textes de la sous-région déjà en place, a déclaré, mardi à Fatick, Tamsir Sakho du comité national de réflexion sur les engrais et la fertilité des sols (CNREFS) logé à la direction de l’agriculture.
"La CEDEAO a mis en place le comité ouest africain pour le contrôle des engrais qui est chargé de contrôler la qualité des engrais et il serait nécessaire aussi que chaque pays dispose d’une structure nationale pour épauler la CEDEAO", a-t-il dit.
Tamsir Sakho s’exprimait au cours d’un atelier de diffusion des projets de textes nationaux et des textes de la CEDEAO sur le commerce et la qualité des engrais. Fatick est la première étape de cette tournée nationale.
Selon lui, "aujourd’hui, au niveau du Sénégal, les projets de décret sont entrain d’être mis en place et sont au niveau de la Primature pour signature et divulgation".
Cette rencontre entre dans le cadre de la diffusion des textes de CEDEAO sur le contrôle de qualité des engrais adoptés le 13 décembre 2012 à Abidjan par le conseil des ministres de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eaux, a indiqué M. Sakho.
"Nous sommes à Fatick dans le cadre de la propagation de ces textes qui ont été conçus au niveau sous régional. Il en sera ainsi pour l’ensemble des trois équipes qui vont devoir sillonner le pays", a souligné le responsable comité national de réflexion sur les engrais et la fertilité des sols.
Tamsir Sakho a rappelé que "des études ont montré que 43% des engrais vendus sur le marché sont déficients en nutriments et 50% sont déficients en poids".
’’Et ces textes viennent à l’heure pour permettre aussi bien aux fabricants, distributeurs et importateurs de respecter les normes requises sous peine de sanctions", a-t-il poursuivi.