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Affaire de la dame tuée et jetée dans une fosse septique à Malème Niani : Aïda Mbodj exige des sanctions contre les présumés auteurs
Publié le mercredi 30 mars 2016  |  Le Quotidien
Aïda
© Autre presse par DR
Aïda Mbodj, députée, responsable politique, présidente du Conseil départemental de Bambey




L’honorable député Aïda Mbodj, qui devait se rendre à Koussanar où elle est la marraine de la ziarra organisée par le guide Cheikh Mama Mboup, a profité de son périple pour rendre visite à la famille de Codé Ndao, la femme assassinée et jetée dans une fosse septique à Malème Niani. Au milieu des enfants de la défunte, la voix étreinte, Aïda Mbodj estime que les auteurs présumés de cet assassinat doivent être vite identifiés et punis à la hauteur de leur acte «ignoble et odieux». Cependant, alerte-t-elle, l’Etat a aussi l’impérieuse urgence de venir en aide aux enfants laissés par la victime.

«Ceux-là qui ont tué la dame Codé Ndao sont sans cœur», a d’emblée fulminé la lionne de Bambey. En route pour Koussanar où elle est la marraine d’une ziarra, elle a profité de son voyage pour faire escale à Malème Niani et présenter ses condoléances à la famille et aux enfants de Codé Ndao, la dame tuée et jetée dans une fosse septique avec une tête fracassée et quatre de ses dents arrachées. Sur place, elle a appelé à ce que la lumière soit faite sur ce crime odieux. «En tant que mère, femme et simple député, je me devais de faire le déplacement pour venir présenter mes condoléances et celles de toutes les femmes du pays à la famille de la disparue». «Je suis atterrée et profondément émue de ce que j’ai pu constater sur place. De très jeunes enfants encore à l’école primaire sont arrachés de l’affection et de la protection de leur maman», regrette le député et présidente du Conseil départemental de Bambey. «Les auteurs de ce crime doivent être vite identifiés et remis à la justice, plaide-t-elle. Ils doivent être punis à la hauteur de leur acte», renchérit-elle. «Ses enfants m’ont confié ébahis : ‘’Il ne fallait pas que l’auteur du crime jette notre pauvre mère dans une fosse septique’’». «C’est incroyable», a rugi Abdou Cobor, un des fils de la défunte, la voix chargée d’émotion, les yeux gorgés de larmes. Saisi par Aïda Mbodj qui a tenté de le calmer, il n’a pas pu retenir ses larmes qui ont coulé jusqu’à sa poitrine. «Nous serons à vos côtés et nous nous battrons avec vous pour que les auteurs de ce crime soient punis», leur témoigne la Libérale de Bambey. «Une maman est irremplaçable», martèle Aïda Mbodj avant de verser des larmes, caressant les têtes des enfants qu’a laissés la victime.

Sara Cobor, petit frère du mari de la défunte, prenant la parole au nom de la famille, a remercié madame le député Aïda Mbodj. «Votre déplacement jusqu’à Malème Niani dans des conditions difficiles en cette période de forte canicule témoigne combien le respect des droits des femmes vous tient à cœur. Soyez-en infiniment remerciée», soutient-il, la voix étreinte. Abdou Cobor, un des fils de Codé Ndao, continue toujours de déplorer le fait que les bourreaux de sa mère l’aient jetée dans la fosse. «Ils auraient dû nous la laisser dans la maison, même après leur forfait», fulmine-t-il.
Pour rappel, le 7 mars dernier, Codé Ndao, la cinquantaine, avait été tuée et jetée dans une fosse septique avec une tête fracassée et quatre de ses dents arrachées par ses bourreaux. Aujourd’hui, l’enquête a révélé que son présumé meurtrier est son mari, aidé dans son acte par un de ses frères. Actuellement, ces derniers sont placés sous mandat de dépôt à la prison de Tambacounda.
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